Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Valérie

DRH (Ille et Villaine)

« Ce chantage à l’emploi est tellement insensé qu’il a provoqué en moi un rejet plutôt qu’une adhésion. »

Valérie a 50 ans, elle est mariée et elle a 2 enfants. Après 11 ans d’ancienneté dans une association médico-sociale (auparavant Chef de service au sein du SAAD – Service d’Aide et d’Accompagnement A Domicile), elle a été licenciée le 21 décembre 2021.

A la mi-mars 2020, comme presque tout le personnel administratif, j’ai été mise en télétravail par mon employeur, conformément aux directives du gouvernement. Situation difficile à vivre pour moi dans la mesure où le personnel d’intervention dont j’avais la responsabilité était sur le terrain, les aides à domicile notamment, sans masque initialement, car le secteur de l’aide à domicile n’était pas reconnu prioritaire pour bénéficier des stocks d’Etat. J’avais le sentiment d’être « planquée », à l’abri chez moi pendant que les aides à domicile étaient au front. J’ai exprimé le souhait de revenir au bureau à mon supérieur hiérarchique. Il a refusé, se retranchant derrière les directives gouvernementales.

Les conditions de travail étaient détériorées puisque nous étions pratiquement tous en télétravail, alors que le serveur informatique de mon association ne permettait pas à tous les administratifs de se connecter à distance. Donc l’employeur a décidé de mettre en place une organisation de travail en 2X8. Pour les cadres, nous avons travaillé en continu de 7h jusqu’à 20h, voire parfois plus tard, sans compter les astreintes le soir et les week-ends.

En parallèle, je me suis transformée en professeur pour accompagner mes deux enfants dans leur scolarité (mon ainé en 5ème et ma fille en CM1).

Je savais depuis des années que personne n’était indispensable dans une organisation de travail, en tout cas dans la structure dans laquelle je travaillais. Mais être jetée comme cela du jour au lendemain, comme un kleenex, sans aucune reconnaissance du travail accompli depuis 11 ans, simplement parce que vous refusez de faire don de votre corps à la science, j’ai trouvé cela profondément injuste. Ma Direction générale a eu des propos très durs à mon égard ; j’ai été qualifiée d’irrationnelle, accusée de mettre l’association et mon équipe « dans la merde » (c’est le terme qui a été utilisé). Il m’a été reproché de ne pas avoir été exemplaire, de ne pas avoir fait du prosélytisme auprès de mon équipe et auprès des salariés pour les encourager à se faire vacciner.

Dès le 13 juillet 2021, le lendemain du discours du Président, les quelques salariés administratifs du siège social ayant indiqué ne pas vouloir se faire injecter ont essuyé des propos violents, voire une haine de la part de certains collègues. Une collègue avec laquelle j’avais travaillé pendant 10 ans nous a lancé « On y est passé, il n’y a pas de raison que vous n’y passiez pas ! » Il nous a été dit que le système de santé ne devrait même pas nous prendre en charge si nous venions à contracter la covid-19. S’en sont suivies des mesures vexatoires pendant 15 jours, jusqu’à mon départ en congés fin juillet (mise au ban lors de la pause déjeuner, pas de bonjour, ou pas de réponse à mes bonjours). Bienvenue dans le monde du médico-social, un domaine où l’expression « prendre soin d’autrui » est vide de sens. L’association met en avant un certain nombre de valeurs, qui ne sont certainement pas incarnées par le personnel d’encadrement.

Pour le moment, il est difficile pour moi de me projeter dans l’avenir tant que nous vivons dans cette dystopie. Mes relations sociales ont complètement changé, la situation aura permis de découvrir la vraie nature des gens qui nous entourent et de faire le tri.

Je continue de résister à l’injection pour ma santé et surtout pour mes enfants. Des situations de personnes injectées autour de moi confirment chaque jour mon intuition, à savoir que ces produits sont potentiellement dangereux pour la santé.

J’ai pris du recul face à l’indifférence générale de la population. J’essaie de transmettre des informations, de semer des graines autour de moi pour réveiller les gens. Tant mieux si cela fonctionne pour une personne, tant pis pour les autres. J’ai surtout mal pour les soignants et les aidants, ceux qui étaient en première ligne en 2020, qui devaient même aller travailler en étant positifs au covid et asymptomatiques. Aujourd’hui bannis alors que le système de santé s’écroule faute de bras et que leurs collègues injectés ont le droit de travailler, même s’ils sont positifs au covid !

Je ne retournerai pas dans le médico-social, peut-être pas dans un emploi administratif non plus, ni sur un poste à responsabilité. Il se peut que je range mes diplômes pour m’orienter vers un emploi plus opérationnel, créateur de valeur pour la société et surtout davantage porteur de sens à mes yeux.

Je ne parlerai pas de « vaccination » mais d’injection : il ne s’agit pas de vaccins mais de thérapies géniques, utilisées précédemment en curatif auprès de patients malades. Ces produits n’ont jamais été utilisés auparavant en préventif sur des sujets sains.

Les mesures coercitives mises en place pour contraindre les personnes à l’injection sont les premières raisons de mon refus de l’injection. Pourquoi autant de contraintes, de chantage à l’emploi pour les soignants et assimilés, pour encourager les gens à se faire injecter ? Cette méthode ne m’a pas convaincue, bien au contraire.

Par ailleurs, hormis dans le secteur professionnel, aucune des personnes que je connais dans mon voisinage, parmi mes amis, mes relations associatives, ma famille n’a été cas contact ou bien malade de la covid 19. Au sein de mon association, ma Direction a même reconnu auprès de l’ARS Bretagne qu’il y avait eu moins de décès parmi les résidents de l’EHPAD en 2020 que les années précédentes.

Je suis en bonne santé. J’ai une bonne hygiène de vie. Je ne prends plus de traitements allopathes depuis des années. Alors jouer les rats de laboratoire pour tester une injection dont on ne connait ni la composition, ni les effets secondaires à court, moyen et long terme, très peu pour moi.

Et ce chantage à l’emploi est tellement insensé qu’il a provoqué en moi un rejet plutôt qu’une adhésion.