Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Photographes

Photographes, où que vous soyez et quel que soit votre niveau technique (professionnel, expert, passionné, ou amateur) apportez votre concours à ce projet pour aider nos soignants et tous les personnels suspendus ou interdits d’exercer, qui souhaitent apporter leur témoignage.

N’attendez pas pour intégrer l’équipe. Contactez-nous dès aujourd’hui.

Notre collectif regroupe déjà plus de 140 photographes répartis sur 60 départements, de la Corse à Boulogne-sur-Mer et de Brest à Mulhouse.

    Vous aussi rejoignez l’équipe des photographes. Contactez-nous dès aujourd’hui.

    BLANC

    Le collectif

    John Doe

    C’est dans l’enfance, à la lumière rouge de la chambre noire que j’ai été initié à la photographie. Mon père certains soirs transformait la salle de bain en un laboratoire photo de fortune, la magie a opéré ; Elle s’est transformée en passion à l’adolescence avec la découverte de la photographie humaniste. J’ai débuté ma carrière de photographe dans la mode et la publicité, pour passer rapidement au reportage (statut indépendant). Puis j’ai exercé les métiers les plus divers (directeur logistique à l’international, ébéniste, planificateur de projet immobiliers…), mais toujours avec un œil dans le viseur et un doigt sur le déclencheur.

    Aujourd’hui c’est pour lancer un cri d’alerte et de révolte que je prends mon appareil photo : Indignez-vous !

    RockAnneRoll


    Navigant entre le graphisme le jour et la photographie le reste du temps, je me suis toujours intéressée à l’humain, dans son environnement et dans son temps.
    Un sourire, un regard, un geste, une attitude sont les facettes de l’homme qui me touchent, et que j’essaie de retranscrire dans mes clichés pris sur le vif.
    Avec bienveillance, et un soupçon d’humour, je me fais le témoin de mes propres émotions, face à la réalité gaie ou violente de notre quotidien à tous.

    C’est donc par conviction et surtout pas par hasard que je coopère à ce projet de solidarité. Pour tenter un meilleur monde.

    GWENN


    Ce qu’il se passe aujourd’hui est totalement indigne ! Cela rappelle une période dont mes grands-parents m’ont beaucoup parlé… Il est inadmissible que des personnes qui consacrent leur vie aux autres soient suspendues de leur fonction et mises au ban de la société. J’admire leur courage.

    Jamais je n’aurais imaginé assister un jour à une telle situation.

    Lorsque j’ai eu connaissance du projet Les Essentiels, j’ai immédiatement adhéré.

    Puissent ces témoignages éveiller les consciences…

    dlacdm


    N’exerçant pas une profession médicale, j’ai eu l’envie d’aller lire le serment d’Hippocrate. Serment au combien important, même crucial, pour toutes celles et ceux qui exercent un métier dans le domaine médical.

    À la lecture de ce texte, j’ai pu imaginer et ressentir toute l’émotion et l’aspect solennel de l’engagement pris. Ceci n’est pas une simple promesse, c’est le dernier rempart d’une Démocratie, d’une République qui de surcroit a pour devise : Liberté – Égalité – Fraternité

    Ce dernier rempart a été détruit.

    Il est de mon devoir, de notre devoir de tout faire pour le reconstruire.

    ZOS


    La photographie est un subtil équilibre d’ombre et de lumière mais quand l’ombre envahit l’espace, il n’y a plus d’image.

    Et quand l’image s’efface, la mémoire suit. 

    Tergiverser n’est alors plus de mise, l’évidence s’impose.

    Vient alors le temps où ce que nous avons appris, ce qui nous constitue, qui nous tient debout, se met en marche.

    JD-B


    Passionnée de photographies depuis de nombreuses années, j’aime capturer le moment, faire partager l’émotion, garder de beaux souvenirs de notre passage sur terre..

    La mémoire se perd mais les photos, elles, restent et peuvent témoigner, tant des plus belles choses que nous avons vécues que de l’horreur qui malheureusement existe.

    Étant aide-soignante suspendue, c’est avec Fierté et Devoir que je me dois de communiquer au côté de cette belle équipe , pour reprendre notre avenir en main.

    Ensemble reprenons nos droits loin de cette société liberticide, créons le monde de demain, où Paix rime avec libertés.

    Melle Gabrielle


    Mon premier salaire pour un Canon AV1, pour la liberté de mon expression. Puis l’accident sur une moto, un second quelques mois plus tard et de longs mois dans les hôpitaux et centre de rééducation.

    Toujours un appareil à la main, j’ai travaillée 30 ans dans le monde médical et pu figer la joie de mes collègues et les progrès des patients. Mon second terrain de prédilection, c’est la rue, l’inconnu et mon choix depuis 5 ans de réaliser des reportages dans le monde entier à la rencontre de l’autre, de ses émotions.

    Touchée par la situation des salariés du milieu para-médical et médical ovationnés lors de la première vague et maintenant stigmatisés depuis de longs mois pour un choix qui leur est propre. Je suis là et je vais à votre rencontre, pour ne pas vous oublier, pour l’histoire !

    Betasya


    Un grand père résistant que je n’ai pas connu, fusillé en camp de concentration. C’est lui qui m’a donné cette soif de justice, cette soif de dénoncer les injustices.

    Aujourd’hui nous sommes en “guerre”, une guerre de l’information entre autres. Mais une guerre contre l’autre qui n’a plus le droit de “penser librement”, HANNAH ARENDT.

    Nos soignants sont montrés du doigt comme des pestiférés, des criminels qui ramèneraient le virus à l’hôpital. Cette stigmatisation n’a que trop duré.

    Il est temps de mettre à l’honneur ceux qui au péril de leurs vies ont soigné pendant 2 ans avec si peu de moyens. Il est temps de s’élever, se rencontrer, s’entraider, pour ne pas laisser place à l’indifférence, à la violence, à l’apartheid, à la discrimination.

    Je suis ravie de faire partie de ce projet avec tant d’autres photographes.

    Témoigner pour ramener l’Humain au centre de toutes nos préoccupations.

    Voir L’Invisible


    Lorsque je suis adolescent, les livres d’Histoire expliquent la guerre froide et une carte du monde comptabilise le nombre de missiles nucléaires détenus par les pays, principalement l’URSS et les États-Unis. L’idée que l’Homme puisse utiliser l’arme atomique me fait extrêmement peur !

    Deux ou trois ans plus tard, l’accident nucléaire de Tchernobyl de 1986 me fait prendre conscience que l’homme dispose d’un pouvoir de destruction fatal pouvant faire plier le Monde. Ce qui fait jaillir chez moi une part d’angoisse sur l’avenir de l’humanité ; dès lors, ma conscience écologique ne cesse de se construire. Il m’est alors évident que l’interdépendance entre l’être humain et la nature n’a pas de frontière.

    Les constats scientifiques actuels sont implacables et certains effondrements déjà en cours sont très bien documentés ; l’impact cumulé sera fulminant et fulgurant. Et pourtant, il semble très difficile à beaucoup d’entre nous de ressentir la puissante harmonie, moteur de protection de la fragilité de la vie, entre l’écologie intérieure (la santé) et l’écologie du système Terre.

    Aujourd’hui, et depuis presque 2 ans, cette fresque « covidienne » ressemble beaucoup à une guerre contre le Peuple. Cynique ! Les « non injectés » sont diabolisés et présentés comme des complotistes et des égoïstes ; ils sont exclus de la société par un arsenal de mesures inconstitutionnelles, liées à une corruption systémique.

    Alors NON, ne nous laissons pas imposer ce modèle sociétal psychopathe & délirant ! Créons un avenir joyeux & libre à ceux qui nous remplaceront.

    11heures11


    La vie, c’est comme une photo en noir et blanc, il n’y a que des nuances de gris.

    Et entre gris clair et gris foncé, il y a du rouge, du vert et du bleu. A nous de doser le mélange, pour que cette vie nous ressemble et fasse pétiller l’arc-en-ciel de nos sensibilités.

    Donnons à voir ce/ceux que certains voudraient tant faire taire, quitte à les effacer…

    Céline C.


    Passionnée de photos depuis toujours, j’aime immortaliser les moments que je vis, que ce soit des photos de familles, de paysages ou des clichés d’animaux. Le but est de partager et de faire apprécier à ceux qui le souhaite la beauté de notre monde.

    La photographie grave à jamais l’instant présent, elle est notre mémoire et apporte un témoignage à travers le temps. Elle a également l’avantage de faire passer les messages et les émotions sans long discours.

    Je cherchais une manière de contribuer à la lutte pour la liberté vaccinale et le soutien à nos soignants, le collectif correspond totalement à ce que je cherchais. Merci à tous ceux qui contribuent à cette bataille, seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

    Corsaire


    La passion pour la photo, c’est mon père qui me l’a transmise. J’ai conservé quelques milliers de diapositives à partir de 1957, des photos témoins d’une époque de 1960 jusqu’au début des années 2000.

    En même temps que des engagements associatifs bénévoles au début des années 90, j’ai beaucoup progressé dans des clubs photos et j’ai commencé à m’intéresser au portrait en m’équipant de matériel plus performant.

    Ces dernières années j’ai eu quelques expériences bénévoles pour aider quelques causes défendues par des associations : l’image de soi, ligue contre l’obésité. Pendant un temps, j’ai été correspondant local de presse pour un quotidien régional.

    Depuis 6 ans maintenant, je suis photographe en micro entreprise. En 2020 et 2021, la perte de nos libertés et les restrictions sanitaires m’ont fait perdre de nombreuses prestations. Au delà de ces quelques déboires, je suis indigné par tout ce que certains  subissent et qui n’a aucun sens, en particulier ceux qui voient leur travail et leurs revenus remis en cause. Je ne suis pas allé me faire injecter les produits « anti-covid ». La liberté vaccinale m’apparait fondamentale en dehors des 3 ou 4 maladies gravissimes pour lesquelles la découverte d’un vaccin a été un grand bénéfice pour la santé publique.

    Geai Moqueur


    Un drôle d’oiseau qui ne supporte pas que l’on veuille le mettre en cage ou lui couper les ailes… et qui ne supporte pas non plus qu’on veuille le faire aux autres, à commencer par les soignants, pompiers et professionnels du secteur médical, applaudis comme des héros hier et maltraités comme des parias aujourd’hui ! Dans cette époque troublée, qui rappelle les plus sombres périodes de notre histoire, ils nous montrent la voie de la résistance où la devise “Obéir, c’est trahir. Désobéir, c’est servir” reprend tout son sens : “Chacun a la responsabilité morale de désobéir aux lois injustes” (Martin Luther King). N’attendons pas un sauveur, mais reprenons notre responsabilité, notre destin en main et, dès maintenant, faisons notre part pour créer le monde plus juste, équitable et solidaire que nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter.

    Locum_IO


    Liberté et Santé ne vont pas l’un sans l’autre. On ne peut être en bonne santé sans liberté. Chaque jour vous êtes de plus en plus privé de vos libertés. Chaque jour votre santé sociale, votre santé psychique, votre santé physique sont altérés. Plus de bien-être social, plus de bien être psychique, plus de bien-être physique. Vous êtes en train de perdre vos libertés et votre santé.

    (soignant anonyme).

    Giselle Musicien


    La rue est mon domaine et l’humain en est le cœur.

    La photo de rue, je la restitue en couleur, car mes yeux la voient ainsi. Mon regard de photographe amateur est à l’affut des situations insolites. C’est la magie de l’instant. Régulièrement, pour que la journée de chasse à l’homme ne soit pas bredouille, j’écoute la parole des murs toujours empreints d’histoires : les délavés, les craquelés, les tagués, les affichés, les messagers, les informés…

    Depuis 3 ans, mon cœur jaune de résistante me conduit à battre les pavés tandis que mon objectif, en témoin, capture les préoccupations citoyennes et les émotions.

    J’ai côtoyé des soignants en grève, bien avant la pandémie. Depuis novembre 2021, je les retrouve, fragilisés, inquiétés et inquiets, démunis financièrement, soutenus ou non par leur famille, leurs amis et qui, le temps de la sidération passée, aspirent à vivre davantage leurs valeurs en modifiant, pour la plupart d’entre eux, leur manière de vivre, de consommer, de faire société, d’être. Oui, j’ai envie de leur dire, même si ce n’est pas facile :« Soyez comme mon appareil photo, développez le positif à partir du négatif ». Oui, un jour de pluie, c’est aussi une belle journée. Quant à moi, la toute première fois, où je me suis entendue crier « Liberté », je me suis dit que je me trompais de mot, que j’allais me réveiller puisque… J’étais en France. Puis, mes larmes ont coulé.

    Je rejoins le collectif pour dénoncer l’injustice, défendre la liberté, la démocratie et rendre visible ceux et celles que l’on risque d’oublier.

    Je me souviens : « Jeannot, tu leur diras de raconter notre histoire, dans leur monde libre. Que nous nous sommes battus pour eux. Tu leur apprendras que rien ne compte plus sur cette terre que cette putain de liberté capable de se soumettre au plus offrant. Tu leur diras aussi que cette salope aime l’amour des hommes, et que toujours elle échappera à ceux qui veulent l’emprisonner, qu’elle ira toujours donner la victoire à celui qui la respecte sans jamais espérer la garder dans son lit. Dis leur Jeannot, dis-leur de raconter tout cela de ma part, avec leurs mots à eux, ceux de leur époque ». Les enfants de la Liberté de Marc Lévy (2007), roman évoquant la Résistance.

    Giselle MUSICIEN, tante de Célinette, une aide-soignante, sans patient, sans salaire, 2 héros en 1, celle d’hier et celle d’aujourd’hui.

    Nicolas Ferras

    « Rien de plus ne peut être tenté que d’établir le commencement et la direction d’une route infiniment longue. Prétendre à n’importe quel achèvement, systématique et définitif, serait à tout le moins une illusion personnelle. La perfection peut être obtenue ici par le chercheur individuel dans l’hypothèse, subjective, qu’il communique tout ce qu’il a été capable de voir. »

    Artiste-reporter-photographe-voyageur amateur, j’essaye de faire de cette citation de Georg Simmel la définition de mon chemin photographique.

    La photographie est un médium qui me permet d’exprimer ce que je pense avoir à dire. J’ai beaucoup de choses à dire à propos de la gestion de la situation sanitaire actuelle.

    Odya


    J’ai toujours été extrêmement sensible à l’art, à la beauté qui peut surgir à n’importe quel moment, dans un détail de la nature, dans un mouvement, dans un échange. Capter cela via la photo, le dessin, la sculpture… fait partie de ma vie. Et me semble si important, si vital. Poser un regard particulier sur le monde. Avec son cœur, ses sens et son humanité.

    Orthophoniste de métier, je travaille au quotidien avec des personnes de tous les âges et en difficulté de communication. La créativité a toute sa place pour trouver des passerelles, apaiser, exprimer, aider. Je suis outrée, révoltée du sort que subissent les soignants suspendus. Face à une telle injustice, une telle violence, c’est une nécessité de garantir une parole libre, de donner de la visibilité sans censure à ces personnes si fortes et qui osent avancer sur leur chemin de vie au plus près de qui elles sont.

    Patcham


    Je photographie depuis longtemps, par passion à la recherche du beau qui fait du bien.

    Je ne suis pas « vacciné ». Aujourd’hui, je souhaite apporter quelques « gouttes » au courant résistant en train de naître, et ainsi participer à éveiller un plus grand nombre à un peu plus de conscience.

    J’ai pratiqué plus de 40 ans le métier d’infirmier psychiatrique. J’ai assisté à la suppression de la formation de ma spécialité, au démantèlement saboteur de l’hôpital à travers des mises en place de protocoles de plus en plus contrôlants, des coupes de budget régulières, des suppressions de personnel.

    Résultat: perte du bon sens, du sens, étouffement de la créativité et des initiatives innovantes, atteinte à la relation humaine, mise en danger des patients…!

    Le personnel des hôpitaux souffre en silence depuis longtemps, sans considération, et maintenant il est devenu jetable, il est temps que cela cesse!  

    Mimi


    J’ai découvert le développement photo argentique au début des années 90 dans une école d’Art et de communication où plusieurs disciplines artistiques étaient enseignées. J’ai poursuivi ma formation et carrière dans la communication.

    Révéler et fixer, voilà deux mots magiques qui sont, pour moi, au centre de cet art d’un point de vue technique et philosophique (bien que la partie technique ait énormément évolué en 30 ans).

    Donner à voir, donner à penser, témoigner et transmettre, garder des traces pour ne pas oublier… J’ai une mémoire visuelle, ce n’est sans doute pas le hasard !

    Pour moi, rien n’est plus excitant que de partir à la découverte de nouveaux paysages, contrées, cultures et peuples avec un boitier à la main. Mais aussi faire un arrêt sur image dans des lieux de mon quotidien quand soudain une lumière, un nuage, un ciel, me procurent un sentiment d’émerveillement et de plénitude. La beauté magique et éphémère est souvent présente dans mon cadre de vie mais peut-être ai-je la chance d’habiter une belle région où je suis proche de la nature.

    Malheureusement, aujourd’hui, l’heure n’est plus à la contemplation mais à la dénonciation, au témoignage et à l’action, c’est pourquoi j’ai spontanément souhaité participer à l’expérience des Essentiels.

    Je suis très choquée par ce qu’il se passe dans le monde et par ce qu’il pourrait se passer si nous ne réagissons pas. Nos libertés sont sévèrement menacées et beaucoup trop de personnes passionnées et dévouées dans leur travail ont été mises injustement sur la touche.

    L’injustice est trop grande pour se taire, alors parlons en image !

    Marco Féry


    Marco Féry est un photographe de rue autodidacte qui se consacre de plus en plus à la photographie de reportage sur des sujets sociétaux impactants. Documenter la vie de ses contemporains, être témoin de son époque est un acte vital et impérieux. Pour lui, être photographe est une immersion dans la vie des autres afin de la raconter en se dévoilant lui même. Il se considère comme un créateur de liens, un passeur d’émotions en établissant des ponts entres les humains et les nations grâce à ce langage universel qu’est devenue l’image.
    Son oeuvre photographique s’appuie aujourd’hui sur une démarche documentaire, laissant une large place à la sensibilité de son regard sur les personnes qu’il rencontre.
    Il s’agit donc d’élaborer un narratif visuel personnel aussi bien sociologique que poétique où l’humain a toute sa place.
    Quels que soient les sujets documentés, il est toujours question d’intimité, de proximité et de lumière.

    Elvi


    « L’intelligence est la force, solitaire, d’extraire du chaos de sa propre vie, la poignée de lumière suffisante pour éclairer un peu plus loin que soi, vers l’autre là-bas, comme nous égaré dans le noir« . Christian Bobin.

    Je souhaite que mon œil, ma main et mon appareil photo soient au service de l’image qui saura relier nos cœurs.

    Patigold


    Je suis auteure photographe, particulièrement tournée vers la Street Photography. Je travaille la plupart du temps en binôme avec ma sœur, nous partageons la même passion. J’aime capturer l’essence subtile des êtres dans un temps donné, peut-être une fraction de seconde au hasard de la rencontre. La photo humaniste me séduit également pour le rôle de témoignage qu’elle dévoile dans l’histoire de nos civilisations, les crises parcourues à travers notre époque. Avec notre petite contribution, nous avons le droit mais aussi le devoir de témoigner de ce qu’on juge inacceptable pour ne jamais oublier.

    Dans une autre vie, j’ai fait partie du corps médical pendant de longues années.  Cette vocation ne nous quitte à vrai dire jamais, même lorsqu’on a cessé d’exercer, elle laisse des traces dans nos vies personnelles et dans nos relations humaines.

    La suspension actuelle affecte au plus profond de soi quand on connait les difficultés et les renoncements déjà inscrits dans la profession.  Aujourd’hui la douleur, l‘angoisse engendrée reste une situation dramatique pour celui ou celle qui la vit, il ne s’agit plus là d’une mesure absurde mais d’une décision discriminatoire et liberticide admise souvent dans l’indifférence et l’ignorance. La santé n’existe pas sans liberté, sans vérité.

    Nos soignants suspendus ont simplement refusé ce dogme qui impose une seule issue aux prix de la liberté de conscience. Ils n’ont pas renoncé à leurs valeurs, elles font d’eux des hommes et des femmes respectables au sein de l’histoire de nos sociétés.

    Louis


    Mon métier de reporter humanitaire m’a emmené auprès de gens subissant des persécutions ou souffrant de la pauvreté, principalement en Europe centrale. Je les ai pris en photo et j’ai raconté leur histoire, leurs souffrances, leurs angoisses et leurs espérances.

    Aujourd’hui, c’est en France que je fais ce travail, pour que les souffrances et les espoirs de ces Français qu’on ne devrait même plus considérer comme nos concitoyens ne soient pas oubliés. Et ce faisant, je pense pouvoir dire que je prends peut-être certaines des photos les plus importantes de ma jeune carrière.

    Dany


    Fille et petite-fille de photographes, j’ai fait de cet art mon métier, un long parcours, allant de l’image noir et blanc argentique au numérique.

    En mémoire pour ces trois générations de professionnels passionnés, j’ai écrit « Un siècle de photographie » à Saint Palais sur mer, révélant également l’évolution de notre station balnéaire.

    À la retraite, je peux mettre mon temps et mes compétences afin de recueillir les témoignages de ces soignants opprimés, maltraités, devenus des « irresponsables » et des « non citoyens » !

    Afin de rompre le silence qui maintient le peuple dans l’ignorance,

    Agissons tous ensemble pour la liberté.

    Loucapa


    Arrivée sur terre dans les années pattes d’éph, propulsée 50 ans plus tard dans les années sans contacts, j’ai toujours éprouvé une réaction allergique aux diktats de la norme du groupe.

    Dilettante professionnelle, j’ai goûté au dessin, à la photographie et à l’écriture.

    Fatiguée mais surtout révoltée par la tournure du monde, je lutte avec mes petits poings au sein de diverses organisations. La situation tristement surréaliste que l’on nous impose de vivre depuis presque 2 ans m’amène à me joindre au collectif des Essentiel(le)s. Pour porter la voix, donner un visage à celles et ceux qui soignent, pansent, veillent et que les gouvernants ont décidé d’exclure, de bannir et de faire taire. Pour dire que tout le monde est essentiel à la bonne marche de ce monde, que les choix ne doivent plus incomber à une minorité de « bien-pensants », que nous sommes seuls juges de notre propre bien.

    La collectivité n’est rien sans les individus qui la compose, elle n’a de sens que lorsque chaque voix est entendue et écoutée par tous. Parlons-nous, écoutons-nous, cessons de nous diviser.

    Cré’Axone


    « Peu importe où nous mènent nos pas, chacun de nous vibre au rythme de son environnement et des rencontres nous poussant à l’action et au(x) ressenti(s) : mes photos en sont l’humble expression… »

    Ce projet Les Essentiels constitue pour moi un engagement solidaire et la mise en valeur de ces témoignages par l’image.

    La période que nous vivons doit nous permettre de construire ensemble un monde qui considère avant tout l’autre comme une richesse.

    Ben


    « L’imagination est l’unique arme dans la bataille contre la « réalité » » Lewis Carroll.

    Créateurs et rêveurs de tout âge et origine, construisons ensemble un nouveau monde avec la liberté et peace and love.

    « Si tu peux le rêver tu peux le réaliser » Einstein.

    CC


    « Moi, CC, photographe amateur et amoureuse des belles images, des belles choses et des belles personnes, je me reconnais dans la Liseuse de Gap. Mais je troque volontiers le livre contre un appareil photo et je traîne alors partout à la recherche d’images de mes montagnes ou du quotidien urbain prises sur le vif !

    J’ai gagné deux concours locaux de photographie, un organisé par l’Université de la Méditerranée à Gap et un organisé par La Poste. (réalisation de timbres postaux du village de Sigoyer).

    Aujourd’hui, je suis une femme révoltée et engagée contre les mesures anti-démocratiques de mon gouvernement et contre sa façon de transformer de belles personnes héros du quotidien en sous-citoyens-boucs-émissaires. »

    gentianedaubrac


    Photographier pour montrer la magie du vivant.

    En 2021, en France, des soignant(e)s, parce qu’ils veulent développer le système immunitaire naturel plutôt qu’imposer un vaccin qu’ils sentent expérimental, sont « suspendus » de leur emploi.

    Photographier pour les aider à témoigner, à poursuivre leur vie et leurs recherches.

    Et Après le Soleil


    Une carrière militaire, l’engagement, la cohésion, les ordres… Et pourtant, toujours le petit arrière-goût de liberté de penser, d’agir…

    Nous ne sommes pas faits pour faire le même métier toute notre vie. Ado, j’étais baba cool, « la fille aux pattes d’éph… » Née dans les années 80, le goût du disco, de la Nouvelle Vague, d’un air d’avant… J’ajoute à mon parcours pro la passion de la radio, autour beaucoup de bienveillance par le bénévolat, et l’amour du théâtre.

    Passionnée de photos depuis mes 10 ans, autodidacte, j’en ai fait mon métier à mon retour d’expatriation. Capter l’instant en une fraction de secondes, et en garder le goût éternellement. 

    Fbee


    Je réside dans le Puy De Dôme, dans un village près de Clermont-Ferrand en pleine campagne. J’ai toujours eu une passion pour la photo. En 2010 à l’occasion d’un voyage en Chine pour le boulot j’ai pu acquérir un appareil photo reflex et j’ai appris dans un club comment l’utiliser. Depuis je n’ai pas arrêté de faire des photos.

    En plus de cette passion en amateur, j’ai celle de la moto et des restos, mais là si j’ose je dirais bien que c’est « râpé pour moi ».

    La découverte, la liberté, la bienveillance et la bonne humeur ont toujours été le moteur de mes espérances, de mes envies, voilà pourquoi je désire donner un peu de moi-même dans le projet des Essentiels. Photographiquement Votre.

    Jana


    Depuis l’âge de 17 ans je cherche à capter en photographie tout ce qui me touche dans la vie. A l’époque c’était en argentique avec mon petit laboratoire dans la salle de bain.

    Un sourire, des feuilles dansantes dans le vent, un verre de bière au soleil qui se transforme en une mer jaune, la beauté du mouvement dans la danse.

    Depuis deux ans je me sens très touchée par ce qui se passe humainement dans les manifestations en France. J’essaie de documenter ces moments de vie. Ainsi je suis arrivée dans le Collectif Les Essentiels. Je partage ces valeurs de justice et de liberté, profondément. Essayons de semer des graines…

    Plume d’eau


    Ecrire avec la lumière.

    Voilà l’essence du mot photographier.

    Il faut revenir à l’essence des choses à présent.

    Faire tomber les masques. Dire la vérité nue.

    Il est de notre devoir d’écrire notre Histoire à la lumière de la vérité, que l’on tente de nous dissimuler. Une Histoire dont nous faisons et avons fait l’expérience.

    Pas celle que l’on tente de nous faire avaler.

    Il est indispensable de prendre du recul et de résister à cette folie collective.

    Retrouvons la parole, la plume, la lumière.

    Il ne tient qu’à nous d’Être, de nous exprimer et de dire « non ». 

    Ensemble, nous allons y arriver.

    Reprenons notre pouvoir, nos savoirs, notre santé, rayonnons nos libertés, la vérité et l’entre-aide, pour créer le monde de demain, celui dont nous pourrons être fiers.

    C’est par le prisme de nos vécus singuliers que l’on va pouvoir se réinformer, éveiller les consciences et éviter le pire. Tissons une toile de résilience et de solidarité.

    La Fée Clochette


    Mon métier, Réflexologue, c’est lire, par le toucher, les émotions d’autrui, être témoin de son histoire et la lui restituer, lui permettre d’Etre, de retrouver et raviver la lumière qui brille à l’intérieur.

    J’ai compris dès le confinement de l’an dernier combien une photo pouvait apporter de réconfort, de paix et de joie à celui et celle qui la regardaient depuis sa prison… humblement, j’ai partagé les clichés de mon univers en pays basque, de mes balades autour de ma maison, et, aujourd’hui, je veux être cette passeuse de témoin à celui et à celle à qui l’on veut couper les ailes !

    Parler avec son cœur et l’offrir au cœur de l’autre : une mission que je souhaite partager au sein des Essentiels, un magnifique projet pour mettre plus que des mots sur un visage.