Thelma
Médecin Urgentiste (Charente)
« Je me bats pour tous les enfants du monde, que je n’ai pas. »
Thelma a 30 ans, elle est célibataire. Elle est en arrêt de maladie en raison d’une sévère dépression, suite à son refus de recevoir l’injection vaccinale.
Je travaille dans un département français d’Outre-Mer sous-doté médicalement. En 2020, nous avons attendu la vague qui devait arriver et qui n’est jamais arrivée. Nous avions, à cette époque-là, une sévère épidémie de dengue qui a fait des ravages, mais dont personne n’a parlé dans les médias en métropole.
La dengue est une arbovirose. Nous avons eu quelques cas de Covid dans l’année 2020, mais sans commune mesure avec ce qui nous était annoncé en métropole. Nous avons eu une désorganisation totale de tous les services, avec les consultations externes qui étaient annulées. Les gens étaient perdus et venaient aux urgences, car ils trouvaient porte close à leur RDV de spécialiste en externe. Cela a entraîné une grande désorganisation des urgences et nous, urgentistes, avons dû nous adapter.
Nous avons eu quelques cas de Covid sévère, mais aussi beaucoup de cas de dengue sévère chez des patients jeunes nécessitant une hospitalisation en médecine ou en réanimation. Pour la dengue, il n’y pas de traitement. Quand les patients font des hépatites ou des myocardites sur la dengue, l’issue est souvent fatale. Alors que pour le Covid, il y a des traitements, les antibiotiques, les anticoagulants, les corticoïdes, l’oxygène, etc.
En janvier 2021, les injections expérimentales ont commencé et, hasard ou coïncidence, la fameuse vague que nous attendions en mars 2020 est arrivée en février 2021, soit près d’un an après. Là, nous avons vu, malheureusement, des patients qui arrivaient à 10/15 jours du début des symptômes, qui n’avaient eu parfois aucun contact médical depuis le début de leurs symptômes, aucun examen médical, car les messages relayés par les médias étaient de ne pas consulter, de rester à la maison etc. Heureusement, des médecins généralistes ont traités leurs patients dignement avec les thérapies disponibles, antibiotiques, corticoïdes etc.
Les patients que nous recevions aux urgences, dans des états graves nécessitants de l’oxygénothérapie à haute dose, étaient en grande majorité des patients avec de nombreux facteurs de risque cardio-vasculaire et un facteur commun observé chez ces patients était le surpoids et l’obésité, dont certains patients très obèses avec parfois des BMI au-delà de 40. C’est-à-dire des patients en obésité morbide ! Quand je pense que le « gouverne-ment » a empêché les gens de sortir de chez eux, de marcher à plus d’un km de leur domicile, d’aller à la plage, a fermé les salles de sport pendant des mois, je me dis que quelque chose ne colle pas.
Pourquoi ne pas promouvoir la santé ? La marche, le sport, la nature, le partage, les moments conviviaux, la musique, la danse, tout cela a été interdit. Interdit de danser dans les bars, interdit d’écouter de la musique à haut volume, interdit d’aller à la plage. Quelle est cette société qui empêche les gens de vivre ? Qui empêche les gens de se soigner ? Qui empêche les gens d’avoir des rapports sociaux et humains ?
A partir de janvier 2021, j’ai commencé à observer des complications de ces injections. J’ai observé des réactions allergiques, des thromboses diverses (thrombose porte, thrombose au niveau de la rétine, thrombose mésentérique, thrombose du bras etc.). J’ai vu des patients qui présentaient des symptômes tout à fait inquiétants, des douleurs thoraciques, des sensations de dyspnée, des céphalées, des angoisses, etc., avec des examens complémentaires normaux. J’ai vu une jeune femme qui avait des douleurs tellement intenses dans les jambes qu’elle ne pouvait plus marcher. C’était une femme jeune en excellente santé et qui avait fait l’injection « pour pouvoir voyager » disait-elle. J’ai vu une dame qui a eu un zona thoracique après la première injection, elle avait fait l’injection « pour pouvoir travailler » !
Lors de cette épidémie, nous, soignants, avions quasiment tous été malades, car les urgences étaient remplies de patients Covid. J’ai été malade après avoir passé une journée à l’accueil où j’avais dû voir au moins une cinquantaine de patients symptomatiques dans la journée. J’ai continué à travailler tous les jours en ayant le Covid. J’ai bossé en unité Covid. J’ai fait des gardes de jour, des gardes de nuit. J’ai passé les quatre jours de mon unique week-end de repos au lit. J’ai eu une grande fatigue pendant 3 semaines mais mon corps s’est remis.
Au mois de juillet, j’ai appris que, à partir du mois de septembre, je ne pourrais plus travailler car je refuse de participer à une expérimentation médicale. M’imposer cette injection, d’une quelconque manière que ce soit, est contraire au Code de Nuremberg : « Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir, elle doit être laissée libre de décider, sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contraintes ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée, et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle, afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. »
La violence des annonces du mois de juillet 2021 et la loi du 5 août 2021, m’a plongée dans une profonde dépression. Comment peut-on interdire à des médecins de travailler ? J’ai fait dix ans d’études de médecine. Je suis libre de disposer de mon corps et de mon esprit. Je refuse de participer à cette expérimentation humaine. Quand je vois que, maintenant, on va injecter des enfants en bonne santé, à la veille de Noël, cela me rend très triste. J’aimerais qu’on leur offre de la joie, des sourires, des chansons et de l’amour, plutôt qu’une injection expérimentale pour Noël !
Je pense à mes neveux et nièces que j’aime profondément et à qui j’aimerais offrir un monde meilleur, un monde d’amour, de sourire et de liberté. C’est pour eux que je me bats. Pour tous les enfants du monde que je n’ai pas.
Thelma, Un endroit dans le monde, le 14/12/2021.