Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Sebastien

Pompier professionnel (Mayenne)

« Où est passé le bon sens ? Est-ce fermer des lits et suspendre des soignants ? »

Sébastien a 41 ans, il est marié et il a deux filles. Engagé tout d’abord en tant que sapeur-pompier volontaire pendant 7 ans, de 2005 à 2012, il est Caporal-Chef de Sapeur-Pompier professionnel depuis 2012, soit 17 années d’exercice.

Prêt pour l’impossible ? Prêt pour l’inconcevable ? Qui l’est ?

Et pourtant nous avons dû faire face à ce chantage révoltant : se faire injecter ou perdre ses fonctions. Aujourd’hui, être prudent vis-à-vis d’injections expérimentales auxquelles on ne souhaite pas participer est durement sanctionné dans notre métier, alors que c’est un droit fondamental.

Professionnellement, j’ai payé le prix fort car je devais muter dans mon département de résidence le 15 septembre 2021, mais ma mutation a été refusée au motif que je n’étais pas vacciné contre le Covid. La pression était trop forte et j’y ai laissé ma santé. J’ai eu le sentiment d’être déconsidéré, broyé et trahi par les institutions pour lesquelles j’avais de l’estime et de la confiance. J’ai nourri l’espoir d’un soutien de mes proches, de mes collègues ou de la population pour laquelle je me dévoue depuis bientôt 17 ans. Mais la réalité fut cinglante et il a fallu affronter le silence, l’indifférence et le mépris. Alors avec quelques collègues indignés par la situation (vaccinés et non vaccinés), nous avons créé notre collectif pour nous entraider.

Le 4 janvier 2022, je me fais suspendre de mes fonctions car mon arrêt maladie est terminé. Le soir même, je tombe malade du Covid et j’obtiens un certificat de rétablissement le 14 janvier. Par magie, mon arrêté de suspension est abrogé et je suis immédiatement réintégré pour une durée de 6 mois. C’est ce qu’on appelle une situation pour le moins ubuesque. Voilà l’envers du décor de cette gestion de crise catastrophique. Nous sommes désormais des pions avec des dates de péremption déterminées par l’humeur de notre gouvernement. Quelle belle reconnaissance de l’Etat envers celles et ceux qui œuvrent pour le service public. Je suis formé, opérationnel et avec de nombreuses années d’expérience au compteur, comme bon nombre d’agents suspendus : c’est un énorme gâchis pour notre pays. La population, quant à elle, va être victime et va subir les conséquences de cette dégradation de notre service public.

Pour ma part, j’ai refusé l’injection pour plusieurs raisons : par prudence, par connaissance, par absence de besoin et par résistance.

Premièrement par prudence, car personne ne peut prédire aujourd’hui les effets indésirables dans 10 ans, absolument personne. Les nombreux effets secondaires déjà recensés dans les bases de données de pharmacovigilance française (ANSM) et européenne (Eudravigilance) me confortent dans le choix que j’ai fait. De plus, les injections disponibles en France sont en phase 3 d’essais cliniques (jusqu’au 27 octobre 2022 pour Moderna et jusqu’au 2 mai 2023 pour Pfizer). Il s’agit donc de médicaments expérimentaux, dont les risques sont en cours d’évaluation. Cela revient à accepter d’être des cobayes.

Deuxièmement par connaissance et discernement : en effet, je suis ingénieur en génie biologique de formation, j’ai donc un regard scientifique critique et je sais que les injections géniques à ARN messager ne sont pas des vaccins. C’est une des grandes supercheries de cette crise sanitaire : d’une part, utiliser le mot vaccin afin de rassurer la population ; d’autre part, duper cette dernière en occultant le côté expérimental et risqué de ces nouveaux produits, en faisant croire que seul le miraculeux « vaccin » nous sauverait, alors même que des traitements sûrs et efficaces existaient déjà. Dès lors, peut-on parler de consentement éclairé face à cette imposture ? De même, peut-on parler de consentement libre lorsque l’on parle d’obligation vaccinale sous peine de perdre son salaire en cas de refus ? La vague Omicron démontre empiriquement l’échec de ce « vaccin » à protéger la population, pourtant majoritairement vaccinée.

Troisièmement par absence de besoin de consommer un médicament dont le rapport bénéfice risque n’est pas en ma faveur. Je fais confiance à mon système immunitaire tout simplement.

Et enfin par résistance : j’ai pris mes responsabilités face à la loi du 5 août 2021 qui instaure la vaccination obligatoire pour les soignants (et assimilés) et étend le pass sanitaire, en la dénonçant comme liberticide, injuste et inefficace. Un an et demi après le début de la crise, en quoi cette loi relative à la gestion de la crise sanitaire règle le problème de fond qui est de prendre en charge les malades et de les SOIGNER ? Elle n’est que privations de libertés et sanctions. A quel moment permet-elle d’augmenter les moyens humains et matériels nécessaires afin que l’hôpital public puisse faire face à cette crise ? A quel moment parle-t-elle de prévention pour améliorer l’état de santé de la population afin de ne pas rejouer éternellement ce type de crise ? J’ai lu cette loi plusieurs fois et les réponses n’y figurent pas hélas. Où est passé le bon sens ? Est-ce fermer des lits et suspendre des soignants ?

Je ne veux pas de cette société de contrôle qui se met en place pour mes deux filles, de cette maltraitance avec les masques à l’école. Je veux qu’elles puissent grandir avec les mêmes libertés que j’avais à leur âge. Mon épouse me soutient également dans ce combat pour la liberté, c’est une réelle chance. A elles trois, elles m’ont donné la force de me battre.

Notre famille a traversé des moments difficiles, car résister n’est pas une partie de plaisir, mais nous savons que nous avons pris les bonnes décisions pour protéger notre santé. Nous sommes désormais unis plus que jamais et notre famille n’en sera que plus forte pour affronter l’avenir.