Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Richard

Ostéopathe (Cher)

« J’ai senti la grosse manip, dès le départ. C’est une expérimentation et c’est la population qui sert de cobaye. »

Richard est Ostéopathe, il a 58 ans, marié, 2 enfants. A quitté son métier le 14 septembre 2021 après 31 années d’exercice.

J’ai toujours travaillé en libéral, tout simplement parce qu’au début de ma carrière, dans les années 90, l’ostéopathie était un exercice illégal de la médecine et c’était pour moi le seul moyen d’exercer. Légalement, il nous était interdit de travailler, nous risquions procès, amendes, pas de peine d’emprisonnement bien que prévue par la loi. Mais, fiscalement, nous étions les bienvenus. Vous payez vos impôts, vous payez vos charges, la T.V.A. ? OK, pas de problème, on vous inscrit, vous avez un NAF (document de l’INSEE : Nomenclature d’Activité Française).

J’ai donc travaillé en exercice illégal de la médecine pendant 17 ans, jusqu’en 2007, date d’application des décrets de la loi Kouchner (2002), reconnaissant l’ostéopathie. La situation est devenue un peu plus « normale ». On a eu droit au titre d’ostéopathe, titre que nous partagions à l’époque avec principalement les kinésithérapeutes et les médecins. Ça nous a permis de ne plus avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ça nous a aussi apporté une caisse de retraite, qui a coûté très cher et qui, au final, ne m’apportera pas grand-chose.

Cette profession, c’était un rêve de gosse. J’avais 12 ans quand j’ai été soigné en ostéopathie, et cela a déclenché ma vocation. J’ai fait partie des premières générations qui pouvaient étudier l’ostéopathie en six ans après le bac. L’école était alors à Genève, mais, le thérapeute qui m’avait soigné m’a appelé un jour : « Une école vient d’être fondée à Paris, viens m’y rejoindre, ce sera plus commode pour toi et de toute façon, l’école de Genève est fermée. » Je l’ai suivi en toute confiance. Dans cette école le directeur était une espèce de néo-nazi prônant la suprématie de la race blanche. Moi qui venais de la banlieue parisienne, de Saint-Denis où la majeure partie de mes potes étaient noirs, arabes, italiens, espagnols, portugais, j’étais très, très choqué. D’autant que pour moi, les gens qui soignaient avec leurs mains, ne pouvaient qu’aimer les autres, tous les autres. C’est alors, qu’au bout de 2 ans et demi j’ai appris que l’école de Genève n’était pas fermée, qu’on m’avait baratiné. Mes parents ont accepté de me payer les études en Suisse et je suis parti. Au bout de 4 ans j’ai dû m’interrompre : « Hé, viens donc faire le con en Allemagne pendant douze mois, on a besoin de toi ! » Y’avait un truc à l’époque, ça s’appelait le service militaire…

Au sortir de l’armée on est venu s’installer ici, ma femme et moi, dans le Berry. J’ai ouvert mon cabinet, mais il faut du temps avant que ça fonctionne et les 5 premières années on a vécu grâce au salaire de mon épouse. Aujourd’hui la boucle est bouclée, c’est elle à nouveau qui assure les revenus du foyer.

Les 2 premiers mois du confinement le cabinet était fermé, mais ensuite on a pu à nouveau travailler. Je pratique une ostéopathie structurelle, pour manipuler les vertèbres dorsales je prends les gens dans mes bras. Pour obtenir le joli petit crac sans faire mal, il faut effectivement un contact très étroit avec le patient, d’où l’obligation du port du masque et de la blouse. Un masque le matin, un l’après-midi, changement de blouse entre chaque patient et papier au lieu de serviettes.

Au départ il n’y avait pas de blouses, c’est une couturière qui les a fabriquées dans de vieux draps pour mon associé et moi, à partir d’un modèle de blouse en papier. Elle a fabriqué pour chacun 10 blouses qu’il nous fallait laver quotidiennement. Plus tard, j’ai pu me procurer d’autres blouses, celles utilisées par les élèves pour les cours de chimie et c’était quand même plus pratique. On s’est organisé, on s’est adapté et ça a fonctionné. Nous devions aussi aérer le cabinet un quart d’heure entre chaque patient. J’aime le patient, j’aime le contact et j’ai toujours répondu moi-même aux coups de fil, aux demandes de rendez-vous. J’étais un peu démoralisé de devoir me limiter à un patient par heure. Il y a des gens qui appellent au secours et ça me désolait de devoir reporter les rendez-vous à 15 jours, 3 semaines, 1 mois, ce qui ne m’arrivait jamais auparavant.

Non seulement j’ai été impacté sur le plan personnel mais également sur le plan financier.

Deux fois moins de clients, deux fois moins de revenus. J’aurais pu bénéficier des reports de cotisations proposés aux entreprises qui avaient dû fermer, mais j’ai préféré refuser en me disant « si je ne paye pas là, maintenant, ça va être très compliqué plus tard. » De même, j’ai refusé le PGE (Prêt Garanti par l’Etat). Quand on n’a pas ou peu travaillé, c’est difficile d’avoir de la trésorerie. Beaucoup de ceux qui ont accepté ont maintenant des difficultés pour rembourser. Evidemment, je n’avais pas prévu l’obligation vaccinale, ni que je m’arrêterai de travailler. Au bout du compte, j’ai bien fait parce que là, je n’aurais plus de revenu pour payer toutes ces aides.

C’est complètement fou, à la télé on avait l’impression que c’était Ebola qui tombait sur la France, avec une létalité entre 20 et 90 %. Je discutais beaucoup avec mes patients. Sur environ 2000, j’en ai 2 qui m’ont soutenu mordicus qu’un de leurs grands-parents était décédé du Covid. Autour de moi, je n’ai pas vu les ambulances remplir la rue, je n’ai pas eu vent de personnes en détresse respiratoire, même en discutant avec les personnes travaillant à l’hôpital. Par contre, beaucoup de patients m’ont raconté qu’un de leur proche, décédé pendant cette période, était atteint d’un cancer ou d’une autre pathologie. Ils étaient positifs au covid et morts avec le Covid, mais ce n’est pas forcément ça qui les a tués. C’était de la grosse intox et pas mal de gens s’en rendaient compte, malgré tout.

Dès le premier confinement, je me suis dit : « qu’est-ce que c’est que ces méthodes, enfermer les gens chez eux ? » Ma fille, qui fait des études de sociologie, a été amenée à étudier la charte de Biderman, une méthode de manipulation des masses. On isole les gens les uns des autres et on arrive à leur faire gober n’importe quoi. Ensuite on martèle « des morts, des morts », on crée un profond sentiment d’insécurité et le reste s’enchaîne. Si vous regardez la charte de Biderman, vous verrez qu’elle a été suivie point par point. C’est ce qu’on nous a fait vivre au fur et à mesure, et c’était d’une perfection absolue. Je ne sais pas si c’est le gouvernement ou si c’est Mc Kinsey, mais ça a été fait. On est actuellement dans une période d’indulgence occasionnelle qui dure un peu, jusqu’à quand ? septembre, octobre, où les infections respiratoires hivernales vont revenir, où on va rebalancer tout sur le dos du Covid ?

Le réseau Sentinelles, qui est un réseau de médecins généralistes, surveille les épidémies depuis 1985. Si on observe bien, on voit qu’il y a eu deux pics véritables, d’abord pendant le confinement, de mars à mai 2020, et dernièrement avec Omicron. Mais il y a eu tellement de gens testés ! Être positif au Covid, ne veut pas dire être malade du Covid. Il y a quand même une grande différence ! Et n’oublions pas qu’il y a des erreurs de diagnostic plutôt délirantes ! Vous n’êtes pas bien, vous téléphonez au 15, vous décrivez vos symptômes, on vous dit : « C’est le Covid, restez chez vous et prenez du paracétamol » Vous finissez par voir un médecin, il fait des analyses et son diagnostic : « Vous avez la grippe ! » Aujourd’hui, on fait comme si la grippe n’existait plus. Il est exact qu’en automne 2020, on n’a pas eu d’épidémie de grippe, Mais depuis octobre 2021, parmi les infections respiratoires aigües, il y un pourcentage de personnes atteintes de la grippe supérieur à celui des personnes atteintes du Covid. Ces chiffres sont publiés par le réseau sentinelles qui fait partie de Santé Publique France, mais personne n’en parle, c’est l’omerta la plus complète.

Il est clair qu’aujourd’hui, si on ne va pas chercher l’information, ce ne sont pas BFM TV, C NEWS et Cie qui vont vous la donner, ils disent tous la même chose. Si on tente d’exprimer une opinion allant à l’encontre de la doxa, c’est le bannissement direct. C’est quoi ce délire ? La discussion a été réduite à néant. Il y a un discours officiel auquel on n’a pas le droit de déroger, quelles que soient les personnalités. Je pense à Didier Raoult avec l’hydroxychloroquine et à Laurent Toubiana ; ils n’ont pas pu s’exprimer sur les ondes comme ils auraient voulu, ils ont été très vite censurés.

Chez les ostéopathes il n’y a pas d’ordre, il n’y a que des associations socioprofessionnelles dont les avis divergent en fonction des présidents. Je suis au conseil d’administration d’une de ces associations, nous sommes peu nombreux mais il y a eu des discussions un peu orageuses pendant un certain temps. C’est comme dans la vie courante, avec parfois des oppositions extrêmement fortes, des gens qui ne se parlent plus, même entre amis.

Il y a eu un élan vaccinal après le discours de Macron, le 12 juillet. Avant, seules les personnes qui avaient peur s’étaient faites vacciner, ça stagnait. Et là… Chacun fait ce qu’il veut, mais j’arrive plus facilement à accepter des personnes qui se sont faites vacciner parce qu’elles avaient peur de la maladie, que celles qui me disent « Moi c’est pour être tranquille ». Mais c’est l’obligation vaccinale qui est malvenue, tout comme virer 15 000 soignants, alors qu’on est soi-disant en pleine crise sanitaire. C’est quoi cette histoire ? On a mis au ban toute une partie de la population, on l’a stigmatisée. On lui a interdit l’accès à un certain nombre de lieux, on lui a interdit d’exercer certains métiers, ce n’est pas sans rappeler la loi de juillet 1941 à l’encontre des juifs. Ce sont les mêmes procédés, la même manipulation, les mêmes attitudes. On désigne une partie de la population comme étant responsable de tous les maux du monde ! On ne peut cependant pas trop en vouloir aux gens, les choses ont été très bien faites, c’est de la manipulation et ça fonctionne très bien.

La vaccination ? J’ai senti la grosse manip, dès le départ. C’est une expérimentation, on ne sait pas ce que ça va donner : déjà à court terme, puis à moyen terme, et à long terme encore moins ! Auparavant, pour n’importe quel vaccin il fallait 8 à 10 ans d’essais sur des personnes volontaires et là, nous sommes en phase 3 et c’est la population qui sert de cobaye ! Quand je vois que cette phase se termine en 2023 pour Pfizer, soit 2 ans après le début de l’expérimentation ! Non, désolé, je ne peux pas, je ne suis pas volontaire pour ça ! Cependant il se raconte un peu tout et n’importe quoi, est-ce qu’il y a du graphène, est-ce qu’il y a ceci, cela ? Je n’en sais absolument rien, et quand je vois certains réseaux qui commencent à semer une panique en disant « Attention, si vous vous faites vacciner vous allez tous mourir », je dis « Attendez les gars, vous faites exactement la même chose que le camp d’en face, ça ne va pas ! » Si je devais me qualifier, je serais rassuriste. Je pense qu’il y a pas mal de gens qui doutent. Ça fait quand même 30 ans qu’en médecine vétérinaire on cherche des vaccins contre les coronavirus et qu’on n’en trouve pas, parce qu’ils mutent trop vite. C’est une des caractéristiques de ce type de virus, qui mute encore plus rapidement que celui de la grippe. On en a la démonstration éclatante, depuis la première souche de Wuhan on en est à je ne sais combien de mutations et on ne nous parle que des plus grosses : Wuhan, Delta, Omicron, mais entre les deux il y en a eu une cinquantaine. On continue d’injecter un produit fabriqué à partir de la souche de Wuhan et à l’heure actuelle un grand nombre de personnes triplement vaccinées ont le Covid !

Ma mère a souhaité intégrer une résidence de services pour ne plus être seule. La vaccination n’est pas obligatoire, mais sans vaccination vous ne pouvez plus aller manger au restaurant, vous ne pouvez plus faire la gym, vous ne pouvez plus aller à la chorale, plus rien… Donc ça revient à se retrouver enfermée dans sa chambre. Je trouve ça un peu cavalier, pour ne pas dire dégueulasse. C’est de l’extorsion de consentement, comme ça l’est pour les soignants et une grande majorité de la population.

Les ostéopathes sont inscrits sur le registre ADELI, qui est le registre des professionnels de santé et des porteurs de titres. C’est pour ça qu’on a été inclus dans la vaccination, il n’y a aucune autre raison. J’ai décidé d’arrêter sans attendre ma suspension. J’ai reçu la lettre recommandée de l’ARS au mois de novembre, alors que j’avais déjà entamé le processus de cessation d’activité. J’avais tous les justificatifs déjà transmis par l’URSSAF, la caisse de retraite, etc., confirmant que j’avais cessé mon activité. L’ARS en avait même accusé réception et 15 jours après, alors que je n’étais pas vacciné, je recevais cette perle :

« Objet : Contrôle de l’obligation vaccinale activité professionnelle. « Monsieur, en réponse aux éléments que vous nous avez transmis à la suite de la lettre de mise en demeure que nous vous avions adressée, nous sommes en mesure de vous confirmer que vous satisfaites aux exigences actuelles de l’obligation vaccinale, et que par conséquent vous pouvez poursuivre votre activité professionnelle. Recevez, Monsieur… ». La cellule de contrôle de l’obligation vaccinale. »

C’est fort quand-même ! C’est « Papa » qui décide : « T’es vacciné, t’es un gentil garçon, tu continues ; t’es pas vacciné, t’es un méchant garçon, t’es viré ». Mais ils n’avaient pas prévu que le petit garçon pouvait dire : « Adieu Papa ». On dit que quand les hommes deviennent adultes il faut qu’ils tuent le père. J’ai trouvé que c’était très drôle, ils n’avaient pas prévu cette situation. Ils n’avaient pas prévu qu’ils avaient parfois affaire à des adultes en mesure de faire ce choix : arrêter de travailler.

Je n’ai aucun mérite à avoir pris cette décision, ça s’est fait en accord avec ma femme. Plus d’enfant à charge, pas de crédit sur le dos, c’est presqu’un luxe en fait. Pas ou peu de retraite à espérer, cela m’a permis d’être plus à l’aise pour arrêter mon activité.

Je fais de la musique, j’écris des chansons, j’ai d’abord été bien occupé à la maison, mais au bout d’un moment j’ai eu envie de faire autre chose. Je me suis dit « Qu’est-ce que tu aimerais faire ? qu’est-ce qui t’intéresses assez pour l’étudier et le pratiquer ?» et en regardant à gauche, à droite, j’ai vu une formation en viticulture et ça a fait tilt. Ma fille et mon gendre sont dans le milieu viticole et à la recherche d’un domaine. Je me reconvertis pour aller travailler avec eux, en famille. C’est radicalement différent de ce que j’ai vécu jusqu’ici. Je suis dehors tout le temps, je taille la vigne, je la prépare pour l’année suivante, je découvre plein de choses intéressantes et pour la première fois de ma vie je vais produire quelque chose. Jusqu’ici j’ai aidé, j’ai aidé des gens à aller mieux, mais je n’ai jamais rien produit de ma vie. En fait je rentre dans un métier de production, une production autonome, indépendante, c’est une autre manière de rendre service, une autre manière d’aider les autres. Alors je ne dis pas que de temps en temps je ne fais pas une petite consultation en ostéopathie, mais par contre je ne fais plus payer. On m’apporte du vin, du miel, des œufs, en échange. J’essaie de créer une espèce de réseau d’entraide, parce qu’il faut s’attendre à ce que ça ne s’arrange pas trop tout de même…

Je ne supporte pas l’injustice. Je tiens de mes parents et de mes grands-parents une mentalité de Chevalier Bayard et quand on m’appelle au secours, j’y vais. Je sors mon heaume et mon étendard… Je suis un combattant mais je n’attaque pas de front, j’utilise les techniques de l’Aïkido que j’ai pratiqué pendant plus de trente ans ; si on m’attaque j’esquive et je profite de la force de l’adversaire pour le mettre par terre.

Quand j’avais 15 ou 16 ans, un astrologue avait fait mon thème astral et m’avait dit que la deuxième partie de ma vie serait encore plus heureuse que la première. Comme jusque-là je n’avais pas encore vu la deuxième partie de ma vie arriver, je me suis dit c’est maintenant. Et, effectivement, c’est super ! Il y a un an je rêvais d’arriver à 62 ans, pour ne plus avoir à bosser. Aujourd’hui je n’ai plus envie d’être à la retraite, j’ai envie de continuer, et ça, tant que je tiendrai debout.