Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Pascale

Aide-soignante (Gironde)

« J’ai la sensation qu’on m’a mis une laisse autour du cou, que je suis accrochée au mur de l’établissement avec une gamelle vide, sans eau, et qu’on m’a dit : Voilà, démerde-toi. »

Pascale a 60 ans. Elle est célibataire et mère d’un garçon de 28 ans, autonome mais toujours un peu dépendant d’elle. Après 23 ans dans la même maison de santé, elle est suspendue depuis le 1er décembre 2021.

J’ai fait une reconversion à l’âge de 38 ans. Je travaillais dans le commerce et le coté mercantile de mon activité ne me convenait pas. J’occupais un poste à un niveau intéressant, je négociais beaucoup de choses, mais c’est ce qui fait que la relation humaine n’était pas vraie. J’ai parlé avec une amie qui travaillait dans le soin et je me suis dit que c’est ce qu’il me fallait, ce côté humain sans que les relations soient faussées par l’argent.

Je me suis présentée à plusieurs écoles, j’ai réussi tous les concours et je me suis lancée. A l’époque j’étais maman solo et j’avais besoin d’un travail. J’ai pris le premier emploi en CDI qui m’a été proposé, dans la structure dont je dépends encore aujourd’hui.

J’étais aide-soignante en chirurgie digestive, il y avait donc le côté « bloc », c’était très technique et le travail était beaucoup plus intéressant que dans un EHPAD, ou dans d’autres structures. Du coup j’étais performante, puisque ça m’intéressait. J’étais en binôme avec les infirmières, qui se reposaient beaucoup sur moi. J’en arrivais à faire beaucoup de choses qui n’étaient pas dans mes fonctions et c’était vraiment satisfaisant.

Au début de la crise, en mars 2020, nous avons eu beaucoup de réunions pour nous alerter : « Il y a un virus, on ne sait pas ce que c’est, mais il faut y aller. » OK, mais comment on fait avec rien ? On n’avait qu’un masque pour 12 heures, quand on en avait… On avait des gants, bien sûr, mais on ne savait rien de ce virus.

C’était très anxiogène, mais j’ai cette capacité à me dire « De toute façon, quoique je fasse, ce qui doit arriver arrivera… » J’ai fait quand même attention avec mon fils, qui habitait à la maison. On a fait un petit debrief en se disant qu’on était dans l’inconnu, mais que faire, sinon continuer à vivre normalement ? Et c’est ce qu’on a fait.

Beaucoup de mes collègues étaient inquiètes par rapport à leurs enfants, à ce qu’elles pouvaient ramener à la maison. Il y avait cette crainte de l’inconnu. Quand on nous a expliqué que c’était le Covid, je me suis un peu renseignée, parce que j’aime bien savoir, et là je me suis dit : « Mais finalement c’est une bonne grippe, quoi, c’est une super grippe. Si tu l’attrapes, tu seras cannée, tu auras des courbatures, de la température. Tu es en bonne santé et ce qui doit arriver arrivera. » Donc je ne me suis pas stressée plus que ça et arrivé un moment, j’ai coupé la télé, je n’ai plus écouté ni BFM, ni Cnews, ni tout ça… Parce que ça tournait en boucle sur le Covid, avec un comptage quotidien des morts et je ne voyais pas ça dans ma structure. Je me disais, il y a un décalage ; je me suis renseignée sur les réseaux sociaux, sur Internet, etc.

En avril 2020, dans la structure où j’étais ils ont décidé de monter une unité ouverte 24h sur 24 pour décharger les urgences de l’hôpital militaire, qui avait mis des tentes à l’extérieur afin de recevoir les cas Covid. Nous devions récupérer tous les gens qui devaient se faire opérer, plutôt que de les laisser en attente à l’hôpital militaire. Mais, chaque fois que j’allais voir mes collègues dans cette unité, elles n’avaient pas de travail, elles n’avaient jamais personne, aucun transfert de l’hôpital militaire, tout juste un ou deux patients avec un bout d’os cassé, ou une appendicite, mais c’était tout.

Ils ont aussi fermé un étage pour accueillir les patients Covid et là, quand je regardais qui étaient ces gens, c’était des personnes âgées qui auraient eu une grippe, sûrement. C’est ce que je disais à mes collègues, ils avaient plus de 80 ans, c’est la vie quoi. Donc, je ne me suis pas affolée par rapport à tout ça, j’ai continué mon travail, rien ne m’inquiétait vraiment. L’inquiétude venait des soignants en fait, beaucoup étaient angoissés, les médecins, les chirurgiens… C’est finalement eux qui véhiculaient tout ça.

Après, quand ils ont parlé de cette pseudo injection, qu’ils ont appelée vaccin, je me suis encore posée des tas de questions et je me suis renseignée. Ce qui m’inquiétait c’est qu’il n’y avait pas de recul, même pas une année, et les essais cliniques n’avaient été réalisés que sur un panel assez restreint d’individus. Ça sortait du chapeau du jour au lendemain et tout le monde disait : « Oui, mais on y a mis les moyens, c’est grâce à ça qu’on a pu le faire. » Non, l’argent ne remplace pas le temps. Comment prévoir la réaction du corps humain sur des années ? Et là je me suis dit : « Non, je ne fais pas ça, ce n’est pas possible ». J’ai commencé à fouiller un peu et j’ai découvert tous ces scientifiques qui nous alertent sur les risques de ces injections d’un nouveau type.

Avec une collègue qui a eu les mêmes réactions que moi, nous avons essayé de mettre en garde nos autres collègues : « Vous êtes jeunes, vous n’allez pas mettre quelque chose dans votre corps dont on ne connait pas les effets à long terme. On ne sait même pas de quoi c’est fait ». Elles nous ont répondu : « Mais comment tu vas faire pour aller au restaurant, en vacances, etc. ? »

Les médecins m’interpellaient, chaque fois qu’ils me croisaient dans les couloirs : « Pascale, faites le vaccin, vous ne vous rendez pas compte, vous êtes égoïste, vous mettez en danger vos patients. » Mais pas du tout en fait, je ne mets en danger personne, je porte un masque, des gants, je fais attention, je me lave les mains, basta, quoi. L’un d’eux, avec qui j’ai beaucoup discuté, me disait : « Mais Pascale, tu ne sais pas, finalement, nous on lit le Lancet, c’est en anglais, tu n’y as pas accès, nous avons des recommandations. Le Covid est dangereux. Il faut protéger la population ». Bla, bla, bla… Et bien non, je ne suis pas d’accord avec ça. Tout ce que je lis et que j’entends de certains scientifiques, c’est autre chose. Pourquoi je me ferai injecter cette potion, qui n’est même pas magique ?

Le 15 septembre, j’étais en vacances, et j’ai reçu un mail me disant de ne pas revenir si je n’étais pas vaccinée. J’ai trouvé cela très violent et je me suis interrogée sur ce que j’allais faire. J’ai pesé le pour et le contre, dans le pour il y avait ma vie et dans le contre il y avait tout ce que je perdais. Je me suis dit que non, je n’allais pas jouer avec ma vie. J’ai pu obtenir un arrêt de travail suite à un accident du travail d’il y a 2 ans, dont j’ai toujours les séquelles. J’avais eu des muscles rompus et depuis j’ai des douleurs, mais je ne me faisais pas arrêter parce que je fais partie de ces gens qui vont quand même travailler. Cette fois j’ai été arrêtée 2 mois, et à l’issue j’ai soldé mes congés, puis mon contrat a été suspendu.

Au 1er décembre je n’avais plus de salaire. Etant suspendu, vous ne pouvez prétendre à rien, vous n’avez pas le droit de vous inscrire à pôle emploi et suivant les départements, certains n’ont même pas touché le RSA. Mais je devais encore payer la mutuelle à plein tarif, parce qu’elle est obligatoire. On ne veut plus que je travaille, on me prive de revenu, mais comme je suis suspendue je ne suis pas licenciée, donc je paye quand même la mutuelle, je ne peux même pas l’annuler !

Un moment j’avais compté sur le vaccin français de Valneva, que j’aurais accepté puisqu’il est à virus inactivé et d’une technologie maîtrisée depuis des décennies. Il était prévu pour novembre 2021, mais en décembre toujours pas de vaccin (à ce jour, il est validé par la communauté européenne, mais toujours pas autorisé en France). Donc, en janvier 2022 j’ai commencé à réfléchir à une autre solution. J’ai fait des flyers pour proposer mes services comme femme de ménage, faire du repassage, etc. J‘en ai fait 1000, j’ai tracté dans les rues et j’en ai mis dans les boîtes à lettres, j’ai passé une annonce sur le Bon Coin, et tout ça a bien fonctionné, très vite. Depuis début février, je suis pratiquement à temps plein. J’ai plus de 10 employeurs, je suis déclarée avec les chèques Emploi Service, ce qui me permet d’avoir mes points retraite, et voilà.

Malgré tout, j’ai dû vendre ma voiture, je me déplace en transports en commun, que je paye plein pot maintenant. Quand j’étais salariée l’employeur prenait en charge 80 % de mes frais de transports en commun, mais aujourd’hui je règle tout, absolument tout. Quand vous n’êtes pas injecté, c’est tant pis pour vous. Vous êtes un vrai sous-citoyen en fait.

Je fais partie des vilains petits canards, j’ai passé tout l’hiver sans recevoir un SMS de mes collègues pour savoir si j’allais bien. Elles ont continué leur vie, elles ont fait leurs injections, une, deux, trois… S’il faut faire la 4ème, elles iront. Bref, tout ce qui va sortir, elles vont y aller, quoi. Elles ne se posent pas de question. Pour moi, c’est incompréhensible, parce que la plupart d’entre elles se posent des questions sur ce qu’elles mangent, sur ce qu’elles respirent, elles font attention à tout ça au quotidien, et là… Je ne comprends pas. Je ne comprends pas qu’on leur dise : « Il faut le faire, injectez-vous » et elles y vont, elles tendent le bras.

Moi, si je refuse ces injections Covid, c’est aussi parce qu’il y a des traitements sans danger, homéopathiques notamment, ou l’Ivermectine, l’hydroxychloroquine, la vitamine D, le Zinc, etc. Et puis je vois tout ce qu’il se passe avec les effets secondaires. Je me dis que je n’en veux vraiment pas. J’ai une amie qui était en pause avec son cancer. Son cancérologue lui a dit de se faire vacciner, elle a fait 3 injections et là, elle a appris il y a un mois que son cancer est reparti, mais en mode virulent. Alors ce n’est pas forcément le vaccin, si ça se trouve elle aurait quand même récidivé, on n’en sait rien, mais en même temps personne ne s’interroge. Et tous les sportifs, dans des équipes de haut niveau, qui tombent comme des allumettes ? Enfin, je veux dire, il ne se passe rien, vraiment ? Je ne comprends pas. Mais les gens ne veulent pas voir, parce que s’ils se documentent un peu c’est trop perturbant. Moi, si j’avais eu cette injection dans mon corps, une seule même, je crois que j’aurais vraiment très, très peur à l’heure actuelle.

Ma maman s’est faite vacciner, bien qu’avec mes deux sœurs, qui sont aussi contre tout ça, on lui ait donné toutes les raisons pour ne pas le faire. Mais elle nous a dit « J’ai 86 ans, je ne veux pas rester enfermée chez moi, je veux pouvoir aller où je veux, voir mes petits-enfants quand je veux, prendre le train si je le veux et si le vaccin me fait mourir, à mon âge ce n’est pas très grave. Donc je le fais, parce que c’est la seule solution que j’ai ». Mais ça n’est absolument pas pour une raison médicale et d’ailleurs, ce « vaccin », de quoi nous protège t-il ?

A Noël, on était tous en famille, une partie vaccinée, une partie non, ça s’est très bien passé, chacun a fait ses choix et tout le monde était au clair avec ça. Il n’y avait ni masque, ni rien du tout, on se faisait des câlins, on s’embrassait, c’était la vie quoi ! Mais tous ceux qui étaient vaccinés nous ont appelé 2 jours après en nous disant « Faites attention, on a le Covid ». Ils l’ont tous eu, sauf nous… C’est fou non ?

Moi, je ne veux pas être réintégrée, les soignants sont en première ligne, quand il y aura le moindre virus ils vont sortir un autre vaccin de leur chapeau et on aura encore droit à une nouvelle injection. Non, je ne veux plus être réintégrée, ce qu’ils ont fait, c’est trop violent, humainement c’est trop violent. J’ai la sensation qu’on m’a mis une laisse autour du cou, que je suis accrochée au mur de l’établissement où je travaillais, avec une gamelle vide, sans eau, et qu’on m’a dit : « Voilà, démerde-toi. » Mais la laisse est trop courte, je ne peux rien faire…

Je ne comprends pas qu’ils n’aient jamais voulu discuter avec moi, c’est quand même une structure de soins, on soigne des gens, ils auraient quand même pu entendre mes raisons, chercher des solutions, activer leurs réseaux pour me trouver un petit boulot en attendant. J’avais même proposé de faire tous les tests qu’ils voulaient, ce n’était pas un souci. Quand on sait que des soignants ont travaillé avec le Covid, qu’on leur disait « Vous venez travailler parce qu’il n’y a pas le choix », et on me dit que je ne peux pas travailler, alors que je n’ai pas le Covid ! C’était tellement simple de dire aux gens « OK, vous ne voulez pas vous faire injecter, et bien vous vous testez. » Pourquoi pas ? C’était une solution. Je pense que les choses auraient pu se faire comme ça, dans une démarche humaine, tout simplement. Mais ils n’ont pas voulu dialoguer. Comme je ne voulais pas me soumettre, pour eux je ne suis plus rien. Donc je n’y retournerai pas, jamais.

Je sais pourtant que j’étais une très bonne soignante. Mon travail était performant, j’avais des capacités et des connaissances, mais je me dis : « Tant pis, je ne serai plus jamais aide-soignante, ce n’est pas grave, c’est la vie ». Mon travail d’aide-soignante, j’ai fait une croix dessus, je suis partie, du jour au lendemain on m’a mise dehors et on m’a dit « Débrouille-toi ». Et bien je me suis débrouillée, parce que mourir de faim et de soif ce n’était pas une solution, et j’ai mis en place tout un système pour pouvoir gagner ma vie avec des ménages.

Mais je suis toujours très en colère, parce qu’en plus je suis à 2 ans de la retraite et j’avais fait une demande de mi-temps retraite, qui avait été acceptée. Dans la convention collective de l’entreprise, on peut prétendre à un mi-temps retraite, c’est-à-dire que vous travaillez à mi-temps, vous êtes payés mi-temps par l’employeur et la CARSAT complète votre salaire. Ça permet de faire les deux dernières années en mode pause, pour arriver tranquillement à la retraite. Donc, en fait, j’ai perdu beaucoup dans cette histoire.

Oui, je suis très en colère envers des gens comme ça qui se targuent de s’occuper de l’humain et qui ne sont pas capables d’être humains avec leurs collègues. Je trouve ça absolument effarant. Je fais partie de ces gens qui ont toujours fait attention à l’autre, à mes collègues, et on ne fait pas attention à moi, mais pas du tout. Ça, ce n’est pas entendable pour moi, c’est blessant, vraiment très, très blessant. J’ai eu une période très compliquée, parce que brusquement vous faites partie d’une chose invisible. Vous êtes effacée, vous ne valez rien, oui c’est plutôt ça, vous ne valez rien. Donc évidemment ça engendre de la colère, beaucoup de colère.

Aujourd’hui, les gens sont passés à autre chose. On leur a fait peur, on ne les a pas séquestrés, mais on les a confinés et après on a relâché un peu la laisse, mais on a continué à leur faire peur. On les a masqués, on les a obligés à tellement de choses et à un moment on a commencé à entrouvrir des portes et les gens se sont dit « Ce n’est pas grave, ça y est, on va revivre normalement ». Le masque, pour eux, ce n’est même pas une contrainte, les injections non plus. Présenter leur téléphone quand ils vont dans les restaurants, c’est devenu naturel, ils ne disent même plus bonjour au serveur. Mais enfin, c’est insupportable ! Moi je n’ai jamais mis un QR Code dans mon téléphone, parce que c’est insupportable. Je ne suis pas allée beaucoup au restaurant quand j’étais en vacances, mais pour ne pas contraindre mes amis j’ai fait des tests une ou deux fois. Le gars arrivait avec son téléphone, je lui tendais mon papier et je disais « Non mais vous pouvez lire, je ne suis pas positive ». Enfin, à un moment, c’est quoi l’histoire ?

Les gens ont eu peur, ils ont été contraints, puis on leur a dit : « Pour sortir de tout ça, faites-vous piquer, mettez le masque, lavez-vous les mains avec ce produit détestable, n’embrassez plus personne, mettez-vous à distance du monde… » Mais enfin, c’est quoi ce bazar ? Si vous remarquez, plus personne ne vous serre la main. C’est affreux. Avec le poing, moi je ne veux pas ! Je veux faire des câlins, je veux embrasser le monde, je veux serrer les mains. Dernièrement, je suis allée chez un nouvel employeur. Le monsieur est arrivé, et la première chose qu’il a faite c’est de me tendre la main. Ça m’a fait un bien fou. Je lui ai dit « Monsieur, vous ne savez pas à quel point cela me fait du bien, votre poignée de main, cela fait 2 ans que je n’ai pas serré la main d’un inconnu, 2 ans… »

Mais si les gens sont passés à autre chose, c’est aussi parce qu’aucun soignant n’a bougé. Dans mon service, on est à peu près cinquante (aides-soignants, infirmiers, etc.). On était trois à refuser, une a attrapé le Covid, au final on est deux, 2 sur 50 ! La population ne bouge pas si les soignants ne bougent pas, mais comme le personnel soignant a dit Amen, comment voulez-vous que la population générale se soulève ? Au début, au mois d’août et septembre, quand on a commencé à manifester, sur 3000 personnes il y avait à peine 100 soignants. Le reste, c’était des retraités, des pères de famille, des gens qui se disaient qu’il y avait un problème.

Si 70 % des soignants avaient dit : « Stop les gars, on ne se fait pas vacciner », Véran, Macron et toute la clique, ils auraient pu faire ce qu’ils voulaient, sortir les chars, etc., il ne se serait rien passé. Si on avait été 70 % devant tous les établissements de France, ils ne pouvaient rien faire, comme en Guadeloupe. Là-bas ils réintègrent les soignants non injectés. La Guadeloupe, moi je dis « respect », les gens sont solidaires, une solidarité magnifique. Chez nous, en métropole, ça n’existe pas, on est dans un monde de purs égoïstes. Les gens, s’ils ont leur toit, leur frigo, leurs vacances, ils s’en fichent que le voisin n’aille pas bien. Tout le monde s’en fout, donc il n’y a pas eu de soulèvement. Ce n’est pas possible, je n’ai jamais vu les gens aussi apathiques.

On devrait quand même réfléchir. Le personnel soignant actuel, il n’a même pas réfléchi à ce qu’il se faisait injecter, et on lui demande réfléchir pour l’autre ! Je ne comprends pas qu’on fasse confiance à des gens qui ne réfléchissent pas. Moi, j’ai toujours été rebelle, ça fait partie de ce que je suis. Je le paye cher, mais bon, ce n’est pas grave, je suis droite dans mes bottes.