Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Pascal

Ingénieur en systèmes d'information (Landes)

« Je ne suis pas une victime, je suis un être conscient en évolution. Ce cheminement, personne d’autre que moi ne peut le faire. »

Pascal a 50 ans, marié, père d’une fille. Ingénieur dans les systèmes d’information depuis 27 ans, dont bientôt 14 ans au sein de l’hôpital public. Il est aussi auteur et thérapeute.

Quand je pense à mon parcours professionnel et les synchronicités qui le jalonnent, je sais que je devais vivre cette expérience incroyable.

J’ai passé la première partie de ma vie professionnelle au sein de plusieurs entreprises privées en prestations de service puis en tant que responsable informatique. Partout je suis un « zèbre », quelqu’un de différent, incompris mais qui se fond plus ou moins dans le monde policé de l’entreprise. Je vais trop vite, je perçois les problèmes bien avant les autres, bref je gêne.

En 2010, le « hasard » me fait expérimenter le service public bien que mon profil ne m’y prédestine pas (non titulaire, aucune recommandation…). Après 7 ans d’énorme investissement et tous les objectifs atteints, je me fais rétrograder et placardiser pour ma trop forte personnalité. Il est vrai qu’à l’époque, épuisé par mon travail (rarement moins de 60h/semaine) et porté par mes convictions, ma sincérité et certainement ma naïveté, je manque cruellement de délicatesse envers l’autorité que je n’épargne pas.

Il s’en suit des problèmes de santé, le « mal a dit ». Travaillant dans le milieu médical, je me pose déjà des questions et souhaite m’éloigner autant que possible des traitements chimiques et du dictat des laboratoires pharmaceutiques. J’utilise plutôt les médecines alternatives et les résultats sont incroyables.

En 2018 alors que je pense aller mieux, je fais un burn out, ou plutôt en réalité un burn in. Amené aux urgences en pleine nuit, puis hospitalisé, je passe plusieurs examens cardiaques et neurologiques au bout desquels la médecine m’informe que je suis plutôt en bonne santé, à part de nombreuses extrasystoles. Une visite chez mon thérapeute les fait disparaitre. Quinze jours plus tard me revoilà au boulot…

Cet évènement à la chronologie troublante fait de moi un être de plus en plus conscient. Je me mets à beaucoup lire sur les sciences, les traditions anciennes, les thérapies holistiques, la vie après la mort etc… Soudain un jour je lance à mon épouse, « je dois écrire un livre » ! Elle en rigole, me sachant éloigné du monde de l’écriture, moi-même ne comprends pas trop ce qu’il m’arrive. Je passe l’année suivante à écrire sans jamais me poser de questions sur l’ampleur de la tâche. Tout est limpide, facile. En 2020 je publie mon livre scientifique et spirituel pour le sceptique ouvert. L’épopée Covid vient de commencer…

Rapidement, je m’aperçois de la supercherie, du discours fallacieux du monde médical en rapport avec le nombre de victimes, des incohérences partout : des hôpitaux qui déclenchent le plan blanc avec très peu de cas, des mouvements de patients soit disant ultra contagieux entre hôpitaux à travers toute la France, des traitements utilisés depuis des décennies subitement interdits, les unités de réanimation privées fermées, des patients impactés géographiquement très éloignés et touchant particulièrement des quartiers pauvres, notamment aux Etats Unis, ce qui ne colle pas avec la propagation d’un virus qui ne choisit ni la zone géographique ni le statut social des gens, l’utilisation obligatoire des tests PCR non prévus à cet effet, comme parfaitement expliqué par leur créateur qui décède subitement quelques mois avant l’épidémie, etc… Enfin, les injections sous autorisation de mise sur le marché conditionnelle sortent et prennent immédiatement l’appellation de vaccin. Il se passe quelque chose d’anormal, rien n’est logique. Comme lors de l’écriture de mon livre, je croise l’information et la ramène à mon ressenti. Je me remémore mes lectures de 2018 et 2019 et comprend qu’il s’agit d’ingénierie sociale avec un triste objectif. Ma conscience ne me permet pas de suivre ce plan insensé, quitte à perdre mon travail.

Au mois d’Aout 2021 je suis sorti de mon bureau, n’ayant pas ma première dose, je dois effectuer un test PCR tous les deux jours, ce que je refuse. Aucune pharmacie n’acceptant de pratiquer des tests salivaires, pourtant autorisés par la HAS, je suis mis en congés jusqu’au 17 Septembre 2021, date de ma suspension pour refus de me faire vacciner par une substance qui ne peut porter cette dénomination. C’est un comble pour moi qui, 11 ans plutôt, avait été jugé de façon sarcastique comme ultra vacciné par le médecin du travail lors de mon embauche !

Sans grand espoir, je décide d’aller jusqu’au bout et je porte l’affaire auprès du tribunal administratif. En parallèle, je demande quelques semaines plus tard une rupture conventionnelle. Alors que je suis convoqué le 21 Décembre 2021 pour l’entretien préalable au licenciement, je reçois un mail étrange le 20 Décembre 2021 me signalant, contre toute attente, que ma demande est refusée !? Je sollicite de nouveau une rupture conventionnelle quelques semaines plus tard en proposant par écrit de me mettre à mon compte afin de continuer mes projets, le temps que mon remplaçant soit trouvé. Ma demande est encore refusée.

Le tribunal administratif me déboute en octobre 2021 et me condamne, en sa décision définitive du mois de Juin 2023 sur fondement de l’article L.761-1 du code de justice administrative, à rembourser une partie des frais engagés par mon employeur. Cet article stipule bien que le juge doit tenir compte de l’équité ou de la situation économique de la partie condamnée. Une année et demi sans salaire ne peut être considérée comme une excellente situation économique, reste donc l’équité. Il faut en conclure que l’institution a énormément perdu en mon absence. Je comprends bien que le maître mot est la soumission, car le juge aurait pu ne pas me condamner en s’appuyant sur cet article de loi.

En conclusion, la justice de cette société n’existe pas, ce n’est qu’un jeu de pouvoir, rien de plus. Si on cherche confirmation, satisfaction ou encore réparation à l’extérieur de soi, on se place en victime et on donne plus de pouvoir à ceux-là même qui en sont responsables. Je ne suis pas une victime, je suis un être conscient en évolution. Ce cheminement, personne d’autre que moi ne peut le faire.

Notre conscience nous place sur le chemin de notre évolution et en cela cette crise et les autres à venir, car ce n’est pas fini, nous feront grandir en conscience et devenir la personne que nous sommes vraiment. Bien évidemment ce chemin n’est pas simple à emprunter. Plus nombreux nous serons, plus vite la société humaine, déjà en profonde mutation, s’orientera vers plus d’empathie, de bienveillance et d’entraide.