Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Lydia

Maîtresse de maison (Saône et Loire)

« Je partage mon vécu très positif de cette expérience pour que ceux qui n'ont pas encore compris cet aspect de la lutte puissent se libérer de leur haine. »

Lydia a 50 ans, elle est mariée et a deux enfants majeurs. Après avoir exercé des métiers très divers, elle fait partie du personnel soignant depuis 10 ans, la dernière année dans un établissement pour infirmes moteur cérébraux. Elle est suspendue sans salaire depuis le 15 septembre 2021.

J’avais attendu ce délai en me disant que cette suspension serait impossible étant donné le nombre de lois qui nous protégeaient. La population allait se soulever pour protester. Nous étions dix à résister, mais finalement j’ai été la seule suspendue. Les autres ont dû céder par pression ou la nécessité de conserver leur salaire.

Depuis j’ai eu quelques missions d’intérim dans l’Agro-alimentaire, j’ai fait les vendanges, ou une animation en magasin. Je suis atterrée par la situation actuelle qui démontre une réelle inhumanité de nos gouvernants

Lors du premier confinement, j’étais maîtresse de maison dans une structure d’accueil pour mineurs isolés. Nous avons dû mettre en place des protocoles sanitaires dans tous les appartements. Nous nous sommes retrouvés dans l’obligation de prendre nos congés, car nous ne pouvions plus accéder aux logements. Chaque jour j’étais de plus en plus convaincue que cette situation était anormale. Trop de peur, trop d’informations anxiogènes, trop de protocoles plus absurdes les uns que les autres. Ma première prise de conscience a débuté à partir de ce moment. Comment, dans une situation comme celle-ci, peut-on laisser des personnes seules chez elles ? Dans la peur.

Et puis les ordres étaient incohérents, tout était incohérent. Et je ne voyais rien d’affolant en termes de mortalité autour de moi. J’ai été moi-même contaminée et je n’ai eu qu’un rhume.

Pour le deuxième confinement, j’avais changé de structure, j’étais maîtresse de maison dans un foyer IMC (infirmes moteurs cérébraux). Encore là, tout était choquant. Les familles n’étaient pas autorisées à venir. Ensuite, tant que les familles n’avaient pas de pass sanitaire elles ne pouvaient pas non plus rentrer. Des confinements dans les chambres s’ils étaient cas contacts, des repas en solo, des masques toute la journée. Pour zéro cas et zéro mort ! Dans d’autres foyers, nous avons eu des malades, mais là encore rien d’inquiétant.

Cette victimisation et cette spoliation des droits, cette façon de dire « Pense à ton voisin plus qu’à toi-même » ça avait déjà été tenté en 2009 avec le H1N1. Je l’avais déjà vu arriver, ça fait tellement longtemps, rien de ce qu’ils ont fait ne m’a surprise et rien de ce qu’ils vont faire ne va me surprendre ; parce qu’ils sont sortis de leur trajectoire humaine, ils sont dans une sorte de monde parallèle d’enrichissement et de satisfaction éphémère.

En tant que soignante, je suis convaincue qu’une alimentation saine et une ambiance chaleureuse et bienveillante sont primordiales pour le bien-être. Je continuais les massages crâniens, ou du dos, ou des mains malgré les consignes. Je leur permettais d’enlever le masque (qu’ils gardaient 17 heures non-stop sinon). Je n’ai jamais eu peur.

Et puis la vaccination a débuté. Et là les morts ont commencé. Crise cardiaque, cancer qui se développe très rapidement, problème de peau, fatigue, etc. Tout était pire après le vaccin, 50% de mes collègues avaient des effets secondaires plus ou moins graves après leur deuxième injection.

Dans mon entourage, certaines personnes ont subi les répercussions de traitements médicamenteux excessifs, de surdosage, dont les dégâts sont irréparables. Depuis, je suis très sceptique sur le modèle de société qui ne repose que sur la médecine allopathique.

Aujourd’hui, j’ai la chance d’avoir un mari qui travaille. J’ai la chance d’être sortie de cette société de consommation et de n’avoir aucun crédit. J’ai la chance d’avoir des groupes d’amis solidaires et bienveillants. Au départ, certains étaient virulents quant à ma décision de tout perdre, par idéologie selon eux. Aujourd’hui, la plupart doute de leur choix. Ils ne comprennent plus le sens de cette vaccination, qui est devenue obligatoire pour l’obtention d’un peu de liberté. Mes collègues, à part deux ou trois exceptions, sont tous vaccinés mais tous d’accord avec moi. Tout le monde m’a dit « Tu as raison, si je n’avais pas mon petit à emmener à l’école, si je n’avais pas ma maison à payer, je le ferais moi aussi, je partirais« . C’est ça qui les a freinés, tous.

Je ne regrette pas mon choix. Je n’ai pas peur de mourir. J’ai peur de laisser un monde aux mains de fous qui décideront de tout sans notre consentement. J’ai peur de leur laisser mes enfants et les enfants de mes enfants. Nous ne pouvons pas rester sans réaction.

Je vous souhaite à tous de trouver cette liberté en vous et de vous rebeller pour votre avenir et celui de vos enfants. Si nous pouvions enfin mettre en pratique la devise de notre pays « Liberté, Egalité, Fraternité ! »

Témoignage recueilli le 20 janvier 2022

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Lydia Aujourd’hui

Je partage mon vécu très positif de cette expérience pour que ceux qui n’ont pas encore compris cet aspect de la lutte puissent enfin se libérer de leur haine.

Cette période de suspension m’a apporté un vrai moment de liberté. J’ai été jusqu’au bout de mes convictions malgré la famille, les collègues et les amis. Aujourd’hui je me sens forte et résolue à vivre comme je le veux et sans douter ni demander l’avis de qui que ce soit. J’ai une grande paix intérieure. Je sais que je suis ma meilleure amie et je me respecte.

Jusqu’à ce Covid, je doutais toujours et n’avais aucune idée de qui j’étais. Je me suis découverte et je le remercie. Grâce à lui et à ceux qui ont voulu assujettir la population, je sais que je suis une vraie résistante. Je sais qu’en temps de guerre, j’aurais pris le maquis et fait sauter des ponts.

Je réalise aujourd’hui tous mes rêves sans peurs, ni de la mort ni de la pauvreté ni des conséquences. Je n’ai jamais été aussi heureuse de vivre car je sais que je suis avec la meilleure version de moi-même. J’ai arrêté toutes mes activités. J’avais trouvé des particuliers employeurs en CESU chez qui je faisais du ménage. Cette activité m’a permis de très bien vivre (je me faisais payer 15 euros de l’heure), de rencontrer des personnes extraordinaires et de me libérer du fardeau de la peur de manquer.

En septembre je réalise un rêve, je pars sur le chemin de Compostelle sans date de retour.

Merci le Covid, merci le gouvernement, merci les amis qui m’ont laissée, merci les collègues qui m’ont soutenue et ceux qui m’ont descendue, merci et encore merci. Tout est juste et tout est bien.

Complément de témoignage recueilli le 21 juillet 2023

Licenciée, Lydia aimerait intégrer une école d’apprentissage du QI-GONG.