Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Margo

Psychologue clinicienne (Occitanie)

« Les médecins qui injectent leurs patients ne vont pas s’informer sur les effets secondaires. »

Margo, 51 ans, vit en couple avec 4 enfants entre 15 et 25 ans. Elle travaille depuis 24 ans. Le public qu’elle accompagne est varié. Essentiellement, des jeunes pris dans des problématiques psychologiques et familiales, mais aussi des publics en situation d’exclusion, qui ont souvent des problèmes psychiques importants. En arrêt maladie depuis le mois d’août 2021, son médecin lui a diagnostiqué un burn out, même si elle ne voulait pas l’entendre.

Pour moi les choses se sont précipitées avec le discours de Macron et cette histoire de vaccination obligatoire. Déjà c’était trop, mais là ce n’était plus possible, je ne pouvais pas. Au premier confinement, j’avais déjà commencé à trouver qu’il y avait des choses étranges, que les ficelles étaient un peu grosses. Ce qui m’avait choquée le plus, c’était les auto attestations que nous devions faire pour nous déplacer, je trouvais ça tellement absurde et humiliant. Je me suis alors demandée ce qu’il était vraiment en train de se passer, donc j’ai beaucoup lu, j’ai essayé de m’informer autrement et je ne regardais pas la télé.

J’ai pu observer la complexité dans laquelle se retrouvaient mes collègues et mes patients. Ils étaient terrorisés à l’idée d’attraper une maladie ou de la propager, mais aussi perdus face à l’absurdité des restrictions et des injonctions contradictoires. Pour moi, c’était devenu assez clair qu’on était manipulé. Le virus existe-t-il ou pas ? Quelles étaient les raisons de cette manipulation ? C’est un peu plus clair maintenant, mais à l’époque je ne savais pas. En tout cas ça clochait…

Maintenant, si on reprend simplement les faits, c’est un virus sorti d’un laboratoire en Chine et qui s’est diffusé sur l’ensemble de la planète. Pendant tout un temps, on nous a raconté une histoire de pangolin, pour finir par admettre qu’effectivement il pourrait être accidentellement issu d’un laboratoire. On est quand même en droit de poser des questions ! Je ne pense pas qu’on puisse faire confiance à la Chine, qui est aujourd’hui une des pires dictatures au monde. J’ai compris aussi que la France n’était pas pour rien dans la création de ce laboratoire en Chine et je vous invite à découvrir le travail du journaliste Jean Robin. Donc, en attendant, faute de clarté sur l’origine du virus et sur le produit appelé « vaccin », je souhaite continuer à m’informer. Avant même de revendiquer la liberté – qui peut-être ne se revendique pas, mais se prend – je veux la vérité. En fait les deux revendications sont étroitement liées. Mais il y a très peu de résistance. Les gens ne veulent pas savoir, même ceux qui luttent pour leur liberté.

Pendant la première vague j’étais en télétravail et j’ai trouvé cela extrêmement fatigant. Quand je suis revenue, en Avril-Mai 2021, c’était pour être physiquement présente et réouvrir la porte de mon bureau aux patients. Je disais à mes patients, qui voulaient mettre le masque sous le nez ou l’enlever, que je n’étais pas inquiète et qu’ils pouvaient le faire. Donc, ceux qui le voulaient enlevaient leur masque et le remettaient en sortant du bureau. C’était tacite entre nous. Cette histoire de masque était absurde et il était très compliqué de travailler avec. Je fais un travail autour de la parole et j’ai besoin des expressions du visage pour comprendre, pour communiquer des émotions et de l’empathie. Il arrivait aussi qu’à travers le tissu je ne comprenne pas ce que disait la personne et inversement. Avec le masque je perdais tout un pan de mes outils de travail habituels. C’était une première difficulté. Ça fait plus de 20 ans que je travaille à libérer la parole des gens, à les libérer de certaines déterminations psychologiques et sociales pour qu’ils puissent reprendre leur vie en mains et faire leurs choix. Et là, au cœur même de ce dispositif de libération, il fallait entraver la parole. Il y avait des gens vraiment inquiets et qui avaient des raisons de l’être, on ne pouvait pas les mettre plus dans l’inquiétude. Que des gens soient devenus fous dans ce contexte, je le comprends et je pense qu’il faut les aider. J’espère que je pourrai encore le faire.

J’ai aussi vu mon environnement de travail se transformer, mes collègues tenaient des discours contraires à toutes les valeurs que nous avions portées ensemble depuis plus de 20 ans. Sur plus d’une centaine de salariés nous ne sommes que cinq à avoir dit à la direction : « Mais qu’est-ce que vous êtes train de faire ? ». Nous avons travaillé des années autour de la participation des usagers à leur projet de soin, de la participation des salariés au projet associatif. Finalement tout cela ne veut-il rien dire ? Ce ne sont que des mots ? Ces valeurs me tenaient et je pensais qu’elles nous tenaient collectivement. En fait, mis à part mes quatre collègues, les autres n’ont pas compris. Pour eux, si je rapporte un peu leurs propos, c’est moi qui me prends la tête. Mais si on ne se prend pas un peu la tête avec ces valeurs qui nous relient, qu’est-ce qu’on fait à travailler, là, ensemble ? C’est fondamental ces valeurs de liberté, de respect de l’autre, de respect de la dignité humaine, d’esprit critique. J’ai travaillé sur la politique jeunesse et les actions de prévention auprès des jeunes. Nous sommes censés travailler à développer leur esprit critique et de notre côté nous n’en aurions aucun ?

J’estime avoir le droit de poser des questions, de recevoir des réponses claires par rapport à un produit qu’on voudrait me mettre dans le corps et je ne les ai pas. Je critique la façon dont ça s’est imposé, sous forme d’obligation, de chantage en fait. Ce sont des procédés qui relèvent du chantage, des procédés de communication qui sont de l’ordre de la manipulation. Je ne céderai pas au chantage sans savoir ce qu’est cette injection. Ce n’est pas anodin en fait de se faire mettre quelque chose dans le corps.

Il y a une autre responsabilité. Si mon conjoint et moi cédons à ce chantage aussi facilement, quel message pour nos enfants ? Les parents n’ont pas à demander à un enfant de 15 ans ce qu’il en pense, ce qu’il ferait. Il a 15 ans, il est mineur, les parents sont responsables, c’est à eux de décider. Je pense que les enfants n’écoutent pas ce qu’on dit mais qu’ils regardent ce qu’on fait. Pour les armer face à l’avenir, il faut tenir une position claire. Donc l’une de mes motivations était aussi de protéger nos enfants de la tentation de faire cette injection douteuse.

Je ne sais pas si je pourrai encore exercer mon métier dans un contexte pareil. Je vois des soignants comme moi qui construisent un autre projet professionnel, moi je n’en suis même pas là. C’est la page blanche, le vide. J’essaie de me soigner. Tout à l’heure j’étais chez une dermatologue ; à l’entrée la secrétaire m’a demandé mon passe sanitaire, je lui ai dit que j’avais eu le COVID et que mon résultat de test positif datait de plus de 11 jours. Mais non, elle voulait voir mon QR code ! Elle m’a dit de voir ça avec le médecin, qui ne m’a finalement rien demandé. En fait on ne peut pas en parler. La parole est verrouillée. Mon médecin, qui m’a arrêté pour burn out, m’avait proposé de me vacciner, mais quand elle a vu ma panique elle ne m’en a plus reparlé. Pourtant, parfois, elle me confie « C’est n’importe quoi cette histoire de vaccin, mais je ne devrais pas vous dire ça, à vous. » Mais si en fait. C’est justement à moi qu’elle peut le dire, parce que je suis prête à l’entendre. Par contre il y a des patients qu’elle a vaccinés, qui ne seront pas du tout prêts à entendre qu’elle se pose des questions aujourd’hui.

Quant aux médecins qui travaillent avec nous, quand je leur ai envoyé des chiffres au niveau européen et mondial sur les effets secondaires et les morts dus à la vaccination Covid, ils m’ont demandé d’où je sortais les chiffres. Je leur ai dit c’est officiel, regardez. Et là j’ai découvert qu’ils vaccinent, qu’ils prônent l’injection, mais qu’ils ne vont pas regarder. Et ça c’est concret, ce n’est pas une affabulation de ma part. Les médecins qui injectent leurs patients ne vont pas s’informer sur les effets secondaires. Comment va-t-on pouvoir revenir en arrière de cet état d’ignorance dans lequel sont les gens ? Ma direction a fait pression sur des collègues qui ne voulaient pas se faire injecter et qui n’y étaient même pas obligés. J’ai vu des collègues pleurer quand ils ont découvert qu’ils n’étaient pas obligés, mais l’avaient fait. Me concernant, le directeur est venu me dire entre deux portes : « Il va falloir… » et il n’a pas fini sa phrase. C’est un mode de pression où personne n’assume rien et on comptait sur moi pour que je le fasse docilement, ou que je parte. Mon médecin a pris la décision, je n’étais de toute façon plus en état d’en prendre. J’étais sidérée. Vingt-deux ans de bons et loyaux services, d’engagements, de réunions. C’est fini ! Il y a une cassure. Je ne pourrai plus être dans le « blabla » avec ces gens. Je ne sais pas ce que je vais faire. Des amis me disent : « N’y a-t-il pas un métier que tu aurais toujours rêvé de faire ? », dans l’idée de me reconvertir. Et bien non, il n’y a que celui-là, c’est le métier que j’ai toujours rêvé de faire et que je faisais et là, pour des raisons tout à fait incompréhensibles, j’ai interdiction de le faire telle que je suis. Je ferai autre chose, quand j’aurai trouvé quoi…

Je voudrais expliquer pourquoi ce message sur la photo. Beaucoup de gens se soumettent, dans l’idée que ceux qui nous gouvernent sont des gens responsables qui ne veulent que notre bien.  L’histoire montre que les élites ont souvent trahi les peuples. Alors pour moi, l’élite ce sont mes quatre collègues qui ont dit NON. Elles traversent beaucoup de souffrances, d’humiliations, mais elles restent là, dignes et déterminées. Je les admire.