Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Luis

Infirmier hospitalier (Essonne)

« Je suis révolté de devoir abandonner mon métier. »

Luis, 46 ans, est infirmier en milieu hospitalier depuis 26 ans. Il est en arrêt maladie, puis sera suspendu.

Mon métier est pour moi une passion, une vraie vocation depuis l’adolescence. Mon père était psychiatre, ma mère pharmacienne. J’ai d’abord travaillé 24 ans au sein de l’hôpital Sainte-Anne dans différents postes et services. J’ai fait une formation interne et obtenu le diplôme d’infirmier en 2012. Depuis juin 2020, je suis à l’EPS Barthélémy Durand dans l’Essonne.

Je refuse la vaccination, je revendique la liberté de choix en matière de santé, le droit de disposer de son corps. Les raisons de mon refus sont multiples :

  • Le principe de précaution : c’est un traitement innovant, pour lequel on a peu de recul quant aux effets secondaires à moyen et long terme. La mortalité de la maladie est faible, le taux de survie très fort en comparaison avec d’autres épidémies.
  • La balance bénéfice-risque est plutôt en ma défaveur en cas d’injection de ces traitements par ARN messager ou adénovirus atténué.
  • L’absence de confiance dans les gouvernants, qui ont géré la crise depuis le début de manière catastrophique : banalisation des risques en début de crise, incompétences multiples, incohérences dans les mesures mises en place, discours fallacieux, rétropédalages, mensonges, conflits d’intérêts +++, mesures liberticides et disproportionnées, interdiction de prescription et de soigner pour les médecins libéraux, fermetures de lits en pleine crise sanitaire (plus de 5 000 depuis 2020).

Je suis révolté de devoir abandonner mon métier. J’envisage d’être facteur.