Ludivine
Orthoptiste (Landes)
« En 2020, j’ai découvert la capacité des médecins à oublier leur esprit scientifique. »
Audrey a 29 ans, elle vit en couple. Elle exerce depuis 4 ans en hôpital public. Elle est en disponibilité depuis le 20 décembre 2021.
Après le confinement, on a reçu des patients qui s’étaient terrés chez eux, certains m’ont dit n’avoir pas mis pas mis le pied dehors pendant peut être quatre ou cinq mois, réellement, c’était un truc impensable. J’avais du mal à les croire, mais je le voyais, ils n’étaient pas bien, ils étaient au bord des larmes. Moi ça m’a beaucoup déstabilisée aussi, de voir ces patients que je connaissais d’avant et que je revoyais après. J’avais l’impression de recevoir des coquilles vides. C’était vraiment, très, très spécial.
Je vois beaucoup de détresse chez les patients. Je ne suis pas psychologue, mais parfois, depuis l’ère Covid, les gens me livrent leur détresse quotidienne sans faire de distinction. J’essaye vraiment de rester à ma place, mais en tant qu’orthoptiste j’ai aussi un rôle d’écoute. La rééducation visuelle suite à une perte irréversible de vision nécessite de faire un peu de psychologie. J’essaie de les rassurer en leur disant que finalement ils ont peur à cause de la télé, mais pas vraiment à cause de la Covid. Je leur propose de revenir sur Terre et leur demande « OK, je suis désolée de vous poser cette question, mais est-ce qu’autour de vous il y a des personnes qui sont décédées vraiment en nombre ? ». Tous répondent « Ah non, heureusement, Ah non ». C’est comme ça que je les ramène sur terre. Je leur dis « OK, bon, on imagine qu’il n’y a plus de télé, on est dans le réel là. Qu’est-ce qui vous fait peur, autour de chez vous, là, maintenant, tout de suite ? » Et la peur semble retomber un peu, ils reviennent au réel, personne ne tombe comme des mouches autour d’eux, comme l‘annonce la télé. En fait, les gens sont complètement reliés à la télé, la principale occupation des personnes âgées, c’est la télé. Quand je fais de la rééducation de basse vision je les interroge sur leurs loisirs pour pouvoir les intéresser et les faire progresser à partir de ça et à chaque fois ils me disent « Moi, je regarde la télé » – « OK et en dehors ? » – « Oh non, la télé ça me va ». C’est fou mais en fait, leur vie se résume à cette boîte. Et quand on ne regarde pas les bonnes chaînes, ça fait beaucoup de dommages, c’est beaucoup de propagande.
On apprend à l’école ce qu’est la propagande, et cela était détectable depuis le début. Sous couvert de veiller sur notre santé, les politiques ont tout orchestré. Ils ont joué la victimisation. « On a fait ce qu’on a pu, mais la vague nous a submergés ». Puis, il y a eu le matraquage médiatique, les masques, les gestes barrières, etc. Rabâcher des slogans dans la tête des gens, tous les jours, c’est de la manipulation et c’est comme ça que ça finit par rentrer. Puis, par manque de crédibilité, il y eu la menace. Menace de payer des amendes pour non-respect des règles sanitaires, menaces de perdre son travail (et l’application a eu lieu dès le 15 septembre), culpabilisation avec la mise en danger de mort de ses proches en cas de réunions familiales, etc. Et Macron sur Tik Tok ! Pour se mettre les jeunes dans la poche ! ça m’a vraiment choquée. Il a dû oublier ce qu’est un président…
En plus du matraquage médiatique, ce qui m’a mis la puce à l’oreille c’est quand on a écarté les médecins traitants dans la prise en charge des malades. On a dit aux patients surtout n’allez pas voir votre médecin. Prenez du Doliprane et restez à la maison. Pourquoi ? Depuis quand dit-on à des malades de ne pas aller se faire soigner ? Tout a été fait pour envenimer les choses. En pleine épidémie on peut aller faire ses courses mais pas se faire soigner ?
En 2020, j’ai découvert la capacité des médecins à oublier leur esprit scientifique. Ça m’a fait très peur, et ça continue de me faire peur. Je perds progressivement confiance en la médecine. Début mars 2020, dans mon service, on n’avait pas beaucoup de masques, mais assez pour débuter. Le personnel médical en portait, mais pas les patients. Dans la salle d’attente, ils nous regardaient avec des grands yeux en se demandant si eux ne risquaient pas quelque chose. On ne leur a rien expliqué. J’ai dit à ma cheffe de service : « S’il y a un virus aussi terrible, on peut laisser les portes ouvertes pour éviter de toucher les poignées ». Elle m’a dit « Non, non, pour l’instant c’est les masques ». C’est là que j’ai compris, le bon sens n’existe pas, il n’y a que les protocoles, les grandes études conditionnent, formatent, hypnotisent.
A l’arrivée de la Covid les médecins m’entourant étaient complètement paniqués. Aujourd’hui, ils ont à leur disposition des études sur les traitements et sur les effets des injections, mais deux ans après ils sont toujours persuadés que ce virus est une catastrophe planétaire et que seul le vaccin nous en sortira, alors que le taux de survie est de 99,9%. Certains médecins ne font qu’appliquer des protocoles à la lettre. Certains refusent de déclarer des effets secondaires. L’une de mes patientes m’a rapporté, les larmes aux yeux, les propos de son médecin : « C’est très simple, soit vous mourez, soit vous vous faites injecter ». Cela fait froid dans le dos. Beaucoup mettent une pression terrible sur leurs patients. Ils se prennent pour Dieu et de nombreux patients les voient ainsi. Certains médecins en profitent énormément. Heureusement il y en a encore qui redonnent foi en la profession, parce qu’ils ont refusé de participer à tout ça et ils continuent d’être des lumières.
Et puis en juillet 2021 ça nous est tombé dessus. Quand le gouvernement répétait en boucle que la vaccination ne serait pas obligatoire, quelque part j’ai voulu y croire. Puis, ce fut la douche froide. J’ai commencé à faire des malaises inexpliqués, à avoir des palpitations cardiaques. Je sentais qu’il y avait quelque chose que je ne contrôlais plus, je me sentais vide, comme dépossédée de mon corps. Je me suis dit qu’ils vont me forcer à m’injecter un produit dont ils ne connaissent pas la composition, un produit contre une maladie qui ne me concerne pas. Pour me protéger de quoi en fait ?
Je me suis mise à faire de nombreuses recherches. Je ne trouvais aucun argument valide pour m’obliger à m’injecter cette substance. A partir de ce moment-là, j’ai décidé que j’étais la seule propriétaire de mon corps et que personne n’y injecterait quoi que ce soit sans mon accord. « Ils pourront prendre mon argent, mes biens, mon poste à l’hôpital, mais ils ne me prendront pas le plus important, ils ne prendront pas mon corps. » Et j’ai commencé à ne plus avoir peur de cette politique. Cela m’a un peu apaisée sur le moment, mais aujourd’hui je suis en colère, vraiment très en colère. Le chantage est devenu de plus en plus abject. Aujourd’hui on tend vers la vaccination des enfants. Ils ne sont ni transmetteurs, ni vraiment malades mais on leur demande de protéger les adultes !
Il y a des soignants qui résistent encore, mais plusieurs que je pensais solides ont fini par céder. Dans une guerre, qu’elle soit physique ou psychologique, il y a toujours des gens qui lâchent, ça ne veut pas forcément dire qu’ils étaient faibles, mais moins bien armés à ce moment-là. Une jeune collègue qui partageait mes convictions au départ a fini par se faire injecter. Aujourd’hui, elle a de sérieux problèmes. Les effets secondaires ne pourront plus être cachés trop longtemps. Malgré la propagande télévisée, quand il s’agira d’une voisine, d’un frère, quand les gens seront touchés directement, cela va changer.
Je dis souvent aux personnes inquiètes par le nombre de morts annoncé à la télé « On ne vous parle pas des morts du cancer, des morts d’un arrêt cardiaque ou de problèmes vasculaires, première cause des décès aujourd’hui. Vous êtes concentrés sur la Covid. Mais non, en fait, vous êtes plutôt concentrés sur la télé ». Je leur dis qu’il ne faut pas avoir peur, qu’il y a d’autres solutions que l’injection, que la mortalité est finalement très faible. « Je vous donne l’information, vous pouvez ne pas y croire, mais allez vérifier », c’est sain de remettre en cause, de ne pas prendre pour vérité absolue ce que l’on vous dit. On divise les gens avec des arguments qui ne tiennent pas la route. On discrimine une partie de la population, sous prétexte qu’elle ne serait pas saine.
La première raison pour laquelle je refuse l’injection, c’est que je ne suis pas concernée par les risques de la Covid. Par contre, me faire injecter un produit inconnu, c’est prendre un risque sérieux. J’ai un système immunitaire et avant même de m’injecter un produit génétiquement modifié, j’ai envie de faire marcher ma machine, je fais attention à ma santé. Ensuite, si nécessaire, je m’intéresse à des traitements. Si les traitements ne marchent pas, alors peut-être que je m’intéresserai aux injections. Mais à condition de m’apporter la preuve qu’elles sont sûres. Pas question de m’injecter un produit expérimental. Je ne serai pas un rat de laboratoire. En plus, les personnes qui testent des médicaments on les paie et on les indemnise en cas de problème. Là on n’est pas rémunéré pour faire partie de l’expérience et en plus on crève comme des rats s’il nous arrive quoi que ce soit. Qu’un labo se dédouane des effets secondaires, ce n’est pas normal, ça veut dire quoi ? ça veut dire qu’il y a quelque chose à cacher, qu’il ne dit pas tout.
La deuxième raison pour laquelle je refuse la vaccination, c’est parce que les gens qui veulent nous injecter ne sont absolument pas dignes de confiance. Le laboratoire Pfizer est un multi récidiviste, condamné de nombreuses fois pour tromperie sur médicament. Le cabinet Mc Kinsey, qui conseille le gouvernement en matière de gestion et de communication sur la crise sanitaire, a également été condamné à une amende record pour les mêmes motifs. L’un des dirigeants de Mc Kinsey est le fils de Fabius (affaire du sang contaminé). Il faut rappeler que dans l’affaire du sang contaminé, qui a transmis le sida ou l’hépatite C à de nombreux patients, le gouvernement était bien conscient du problème, mais il fallait écouler les stocks… On se souvient aussi que les politiques sont passés au travers des mailles du filet de la justice en étant reconnus « Responsables mais pas coupables ». Un laboratoire maintes fois condamné, l’affaire du sang contaminé… On prend les mêmes et on recommence. L’histoire se répète et les gens oublient vite, très vite.
J’ai préféré ne pas attendre la fin de mon certificat de rétablissement Covid et me suis mise en disponibilité. J’ai de la ressource et financièrement je pense à l’avenir, en me disant, on ne sait jamais… C’est peut-être le moment pour moi de partir, de quitter la France comme d’autres l’ont déjà fait. Aujourd’hui mes patients me disent « Le vaccin c’est terminé, c’était la dernière dose ». Mais résisteront-ils vraiment ?