Laura
Technicienne de laboratoire (Rhône)
« Ce vaccin était au stade expérimental et je sentais qu’il y avait quelque chose de beaucoup moins sain derrière tout ça. »
50 ans, célibataire, Laura travaille depuis 25 ans dans les hospices civils de Lyon. Elle est en arrêt maladie pour burn-out depuis septembre 2021.
Je ne suis pas soignante, je suis paramédicale, mais étant donné que j’exerce ma fonction à l’hôpital j’ai fait partie du grand nettoyage.
Pour nous tout avait débuté en janvier 2020. On commençait déjà à beaucoup parler de cette situation, de ce qu’il se passait en Chine. On savait que ça allait plus ou moins nous retomber dessus, on ne savait pas quand mais on savait que ça allait venir. Et petit à petit, au courant de l’année 2020, il y a eu tous ces revirements de situation.
Le premier confinement a eu lieu en mars 2020. Nous, on l’a vécu au sein des laboratoires et dans cet état d’urgence on était quand même obligé de venir pour assurer les analyses. On devait être deux personnes au maximum par unité et par service, on ne devait pas trop se croiser, et puis petit à petit il y a eu la mise en place d’injonctions qui, pour moi, paraissaient bizarres, vraiment bizarres. Tout ça ne tenait pas la route, je voyais des différences énormes avec la réalité du terrain, en tout cas avec ce que je vivais autour de moi. Je ne suis pas soignante, je ne suis pas dans les services, mais j’avais les échos d’amis soignants qui étaient dans les services et c’est vrai que j’ai eu tous les sons de cloches, tous, il y avait vraiment de quoi se perdre.
Et même dans les hôpitaux il n’y avait pas tant que ça de personnes hospitalisées, même en réanimation. Au début ils avaient des hésitations à les étiqueter COVID et puis petit à petit on a vu le changement de ton. Tous ceux qui rentraient en réanimation, ce n’était pratiquement plus que des « patients COVID ». On avait l’impression qu’à côté les autres maladies n’existaient plus, au sein de l’hôpital on ne travaillait pratiquement plus que pour le COVID, uniquement le COVID.
Moi j’avais des soupçons, quelque chose dans ma tête qui n’était pas aligné, qui n’allait pas, comme une sonnette d’alarme à l’intérieur qui me disait que quelque chose ne tournait pas rond. Mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus, je voyais juste qu’il y avait des trucs qui n’étaient pas logiques. Ne serait-ce que la distanciation déjà. Obliger les gens à ne plus se côtoyer ! Pour moi qui ai fait de la virologie dans mon parcours professionnel je n’ai pas compris qu’on soit arrivé à cette conclusion. Ce n’était pas Ebola, ça n’avait rien à voir en fait ! On a l’impression qu’ils ont mis en place des consignes qui n’avaient ni queue ni tête, émanant de conseils scientifiques officiels, oui, mais sans réflexion, simplement sur des suppositions.
Par exemple, décider qu’on ne doit pas être plus de 6 personnes dans une pièce c’est n’importe quoi. Soit on confine tout le monde, vraiment, on isole tout le monde parce qu’on voit sur le terrain, dans la rue des gens qui tombent, qui crachent leur sang, qui expectorent, sans limite. Mais là ce n’était pas le cas, pas du tout ! Tout ça me paraissait bizarre, j’avais l’impression qu’on annonçait un virus d’une extrême virulence alors qu’il ne l’était pas tant que cela en fait.
A l’époque je regardais encore la télévision et entre ce que je voyais aux nouvelles et ce que je constatais dans la rue, ou même au sein de l’hôpital, j’étais dans l’incompréhension. Franchement ça n’avait rien à voir. Certes je n’étais pas dans les services de réanimation, mais couper la vie à l’extérieur d’un hôpital ça me semblait énorme. Alors soi-disant c’était pour alléger le travail des soignants. Peut-être, pourquoi pas, mais l’hôpital est à l’agonie depuis des années et on attend juste la bonne occasion pour l’achever. Je crois qu’ils l’ont trouvée.
Et puis après, fin 2020, ils ont commencé à dire « ça y est il y a un vaccin, il est prêt ! ».
En si peu de temps…? Je reviens sur la virologie que j’ai étudiée et sur l’histoire des vaccins en règle générale. Il n’y a jamais eu de vaccin pondu aussi vite, sans aucun recul. Il était donc forcément en phase expérimentale, c’est obligé puisqu’il venait juste de sortir des cartons. Alors l’administrer de façon aveugle à des gens quand on connaît les procédures pour tous les vaccins antérieurs ! Jusqu’à présent il fallait entre 5 et 10 ans minimum pour avoir suffisamment de recul sur les effets secondaires avant qu’un nouveau vaccin ne soit validé et pour pouvoir le rendre obligatoire sur les soignants. Et là tout a été fait en 7 mois, entre le moment où ce « vaccin » est sorti et le moment de l’obligation vaccinale pour les soignants ! C’est juste, extraordinaire, incroyable, hallucinant non ? Et il n’y a pas d’explication.
Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle je ne voulais pas me faire vacciner, il y a aussi l’histoire de l’ARN qui me posait beaucoup de questions. Parce que j’avais aussi travaillé en laboratoire de génétique à Paris. Donc tout de suite ça m’a interpellée et là j’ai replongé dans mes cours de génétique, dans ce que j’avais appris de l’ADN à ce poste-là, comment cela fonctionne, etc. Et là ça a renforcé mes doutes, ce vaccin était bien au stade expérimental et je sentais qu’il y avait quelque chose de beaucoup moins sain derrière tout ça. Alors bien sûr on te traite de complotiste dès que tu commences à questionner, à raisonner, mais franchement ce terme-là me passe au-dessus. Je reste sur ce que j’ai appris, sur tout ce que j’ai lu et je préfère le doute à la certitude aveugle. Et le doute s’est renforcé progressivement, c’est ce qui m’a fait refuser cette injection. C’est une position difficile mais je l’assume totalement.
Aujourd’hui je suis en arrêt de travail suite à un burn-out, le vaccin n’a été que la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il y a tout un passif personnel et ce qui se passe actuellement, l’incompréhension, la mise au placard des personnels soignants et de tous ceux qui travaillent autour de la santé, je trouve cela inhumain, dégueulasse et sans véritable justification. Rien n’a jamais été remis en cause et ça n’a pas aidé à la réparation sur le plan psychologique. Donc voilà, j’essaye de nettoyer tout ça pour me remettre sur pied et me projeter dans un avenir que je souhaite totalement différent.
J’aimerais que la santé qui soit prise en main de façon beaucoup plus holistique qu’elle ne l’est. Aujourd’hui le corps humain est morcelé en fait, chacun est spécialisé dans une partie du corps mais on oublie que tout le corps est relié par une chose unique et fondamentale, l’esprit. Et quand l’esprit est malade, le corps tombe malade ; Ce n’est pas l’inverse. Ce qu’il se passe actuellement avec la médecine allopathique c’est qu’on soigne les bobos, par ci par là, en étouffant le problème en amont, mais qui est peut-être, et souvent d’ailleurs, d’origine psychologique suite à un traumatisme, à des choses survenues dans l’enfance, à l’adolescence, dans un contexte professionnel, familial, des relations amicales, etc. Parfois on doit faire des choix difficiles, on subit des chocs et cela ça laisse une empreinte dans le corps. Et quand il y en a trop le corps nous dit tout ce qui ne va pas. Alors on va voir un spécialiste parce qu’on a mal au genou gauche par exemple et s’il ne trouve rien sur les radios il va quand même donner un traitement pour faire passer la douleur.
Mais faire simplement passer la douleur c’est aussi laisser passer l’opportunité de se questionner, de chercher un lien entre cette douleur et le choc subi qui aurait pu entraîner cela. Pourquoi ai-je mal à cet endroit ? Il y a des grilles de lecture entre les maux du corps et les maux de l’esprit. Beaucoup de médecine ancestrale était basée là-dessus et nous l’avons complètement oubliée, avec cette médecine allopathique qui veut uniquement soigner le corps.
Mon rêve c’est de laisser à chacun le choix de continuer à se soigner comme il le veut, selon sa volonté et sa responsabilité. Moi je veux être soignée comme cela, j’en connais les conséquences, je les accepte jusqu’au bout et j’ai aussi le droit de changer d’avis. Mais on doit laisser le choix au gens, ne pas les obliger à prendre tel ou tel truc.
Mais mon vrai rêve c’est d’appliquer cela dans tous les domaines, dans toutes les sphères de nos vies, le médical, l’éducation, ou dans n’importe quel métier. Laisser aux gens le choix d’être avant tout dans le lien, dans la relation, avant cette notion d’argent ou de cérébral. On ramène tout au cérébral, à l’intellect, et on oublie l’émotionnel. On a coupé le lien entre le cérébral et nos émotions.
Mon rêve c’est de recréer ce lien entre le corps et l’esprit, d’offrir cette possibilité à qui veut s’ouvrir à cela.
Témoignage recueilli en mars 2022