Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Joseph

Agent hospitalier (Seine-Saint-Denis)

« Et puis là, on se retrouve sans travail, sans salaire et tous ceux qui nous ont applaudis se cachent chez eux. C’est dommage. »

Joseph a 46 ans. Il est agent hospitalier depuis 21 ans, en accident de travail, sur le point d’être suspendu dans un mois.

Je vis la situation assez mal, mais je participe à beaucoup de manifestations et je me rends compte que je ne suis pas le seul dans ce cas, ça permet de nous réconforter entre nous. Mais on n’est pas assez nombreux pour la gravité de la situation. On devrait être soutenus, surtout par rapport à ce qu’il s’est passé il y a un an et demi, où tous les jours à 20 h on nous applaudissait comme des héros. Et puis là, on se retrouve sans travail, sans salaire et tous ceux qui nous ont applaudis se cachent chez eux. Je trouve ça dommage.

Si je suis suspendu, j’ai quelques plans en vue, j’ai des amis prêts à m’embaucher pour travailler dans le bâtiment, pour faire des petits boulots à droite ou à gauche, mais je ne changerai pas d’idée. Même si je suis licencié, je ne me ferai pas injecter ce poison.

Je refuse d’être vacciné parce que déjà je n’appelle pas ça un vaccin. C’est encore en phase expérimentale, ça ne devrait pas être injecté par obligation. J’attendrai intelligemment la fin des tests pour décider de le faire ou pas, mais pas pendant une phase expérimentale. Surtout quand on entend et qu’on voit autour de soi tous les effets secondaires, sur des proches, mon idée de ne pas me faire vacciner se renforce. J’ai des amis qui ont fait vacciner leurs enfants, qui sont tombés dans les pommes pendant 15 à 30 minutes, moi tout ça me fait peur.

Je ne suis pas anti-vaccin mais je ne veux pas me faire vacciner avec ça pour le moment. Et on ne connaît pas les effets à long terme.