Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Florie

Infirmière libérale (Pyrénées Atlantiques)

« Pour l’instant, je suis dans la lutte, je veux que les gens comprennent qu'il se passe quelque chose. »

Florie a 37 ans. Elle est mariée, sans enfant. Diplômée en 2007, elle exerce depuis 14 ans, dont les cinq dernières années en libéral. Elle est interdite d’exercer depuis le 15 septembre 2021.

En libéral on n’est pas suspendu, on est interdit d’exercer. J’ai reçu une lettre de l’ARS me disant qu’ils étaient informés que je n’étais pas vaccinée au 3 août et que si je ne l’étais toujours pas au 15 septembre en continuant d’exercer, je risquais des sanctions pénales. Je ne serais pas payée non plus pour les soins dispensés. J’ai donc préféré arrêter et j’ai demandé la radiation de mon assurance prévoyance, de l’URSSAF, de la caisse de retraite (CARPIMKO), etc… parce que je ne veux pas continuer à payer des charges alors que je n’ai aucune rentrée d’argent.

Je ne sais pas ce que je vais faire, je n’ai pas de projet, on n’a eu que deux mois pour y réfléchir. Je m’informe sur comment cultiver la terre, comment vivre en autonomie, parce que je suis dégoûtée de la médecine actuelle, je n’ai plus envie d’y retourner. Ça fait un moment que j’ai du mal avec cette super médicalisation, ces procédures administratives et certains patients procéduriers aussi.

On ne se fait plus confiance, on médicalise beaucoup trop et on oublie l’essentiel, l’alimentation et le système immunitaire. L’alimentation n’est jamais au cœur des débats, ou même le jeûne par exemple, qui peut être très bénéfique, mais on ose à peine en parler quand on est infirmière.

Si je continue à soigner des gens, se sera dans un autre cadre, plus naturel, moins médicalisé. La médecine d’urgence c’est très bien, il en faut, il faut des antibiotiques, des structures, mais attention à ne pas aller trop loin.

Pour l’instant, je suis dans la lutte. Je veux que les gens comprennent qu’il se passe quelque chose, que ce n’est pas normal d’obliger des gens à recevoir un acte médical non consenti et surtout expérimental. Si on ne le dit pas, la vie continue. Je vois les gens qui utilisent leur pass de façon naturelle, tout ça n’est pas normal !

Mon combat je peux le mener parce que mon mari travaille, mais j’ai des collègues qui sont sans revenu du jour au lendemain et qui n’avaient pas d’économies. Pour elles, on a créé une association dans les Pyrénées Atlantiques, les Colibris Blancs. C’est compliqué pour ces soignants qui n’arrivent pas à trouver de boulot à droite ou à gauche pour avoir un petit revenu ; quand ils ont un crédit ils sont forcés de passer par la vaccination alors qu’ils ne le veulent pas.

L’association les Colibris Blancs reçoit des fonds collectés par le Syndicat Liberté Santé et reverse l’argent aux personnes les plus démunies qui en font la demande. Ça n’est pas énorme, mais 500 euros par mois c’est toujours ça, ça peut les maintenir un moment la tête hors de l’eau. Mais pendant combien de temps ? Tout dépendra de la générosité des donateurs.

J’étais dans un cabinet de 4 infirmières et on s’entendait super bien, mais la dernière année c’était un peu compliqué, les tests et la question de la vaccination faisaient naître des différends entre nous, on avait du mal à en discuter parce qu’on n’avait pas les mêmes positions, ni le même discours auprès des patients.

Quand l’obligation vaccinale a été annoncée le 12 juillet, je les ai informés que j’arrêterais. Elles ont été surprises par ma détermination, mais je leur ai dit « Je sais trop de choses, je ne peux pas changer d’avis ». J’ai demandé si elles accepteraient que je revienne travailler si l’obligation vaccinale était levée, mais elles m’ont dit non. Elles ne voulaient pas d’une collègue non vaccinée.

Je comprends, on n’avait plus la même façon de soigner, plus la même vision. Quand un enfant était positif dans une école c’était : « Il faut fermer l’école ! », alors que moi c’était : « Est-ce qu’il est malade, est-ce qu’il est soigné ? » On n’était plus sur la même longueur d’onde, ce n’était pas plus mal qu’on se quitte.

Ça m’a coûté un peu et elles aussi d’ailleurs, elles m’ont dit que c’était dommage de partir comme ça. Je ne me suis pas sentie soutenue dans mon combat mais ce n’est pas grave, je n’attendais pas ça, mais il y a une cassure, quelque chose qu’on a vécu ensemble et qu’on ne vivra plus, cette complicité qu’on avait dans le travail.

Mon mari n’est pas soumis à l’obligation, mais il pense comme moi. C’est une force d’avoir son conjoint avec soi. Il y a des gens qui nous soutiennent, ce n’est peut-être pas assez visible, mais ils sont là. Il y a aussi des gens méprisants et ça, ça fait bizarre de se retrouver dans une tranche de population méprisée. Ça ne me surprend pas trop parce que je vois comment la manipulation s’est faite, comment les gens ont été amenés à penser telle ou telle chose, mais ça me désespère parce que je me dis qu’ils ne comprennent pas. Ils sont tellement dans la peur qu’ils n’arrivent pas à réfléchir, ni à avoir de l’empathie.

Je refuse la vaccination, d’abord parce que je n’ai pas besoin d’être vaccinée, j’ai déjà eu le Covid. Et je n’ai pas fait de forme grave ! Je ne sais même pas quand je l’ai eu, mais j’ai les anticorps. Donc je ne comprends pas pourquoi j’aurais droit à une piqûre. Et puis les anticorps naturels c’est beaucoup plus efficace, mais on n’en tient pas compte, ça ne rentre pas dans les critères. On se fiche de mes anticorps, c’est quand même un comble !

De plus, j’ai perdu confiance dans le gouvernement rien qu’à les écouter. J’ai suivi les commissions d’enquête d’Agnès Buzin, du Pr. Salomon (DGS) et du Pr. Raoult et j’ai constaté que ce gouvernement ne répond pas aux questions et surtout qu’il ne se préoccupe pas du tout de notre santé, pas du tout ! L’efficacité du masque n’a jamais été démontrée, des traitements existent, on les a interdits, on n’a pas soigné les gens, les médecins n’osent même plus prescrire les antibiotiques, tout ça pour amener à la vaccination. A la télé on passe en boucle « Il n’y a que la vaccination qui nous sauvera » et un an et demi après on continue à ne pas soigner, c’est toujours doliprane/domicile !

Pour se faire vacciner il faut avoir confiance en deux choses : le gouvernement et les labos. Pour le gouvernement c’est mort et les labos, quand on sait que Pfizer a payé des amendes énormes pour de multiples condamnations…

La vaccination forcée, déjà ça n’est pas normal, mais en plus avec ARN messager ! En 2020, quand on disait aux gens qu’on allait créer un vaccin en urgence, tout le monde disait « C’est n’importe quoi, c’est de la folie », mais quand il arrive tout le monde se précipite dessus. Le vaccin à ARN messager est toujours en phase expérimentale, quoi qu’en dise Monsieur Véran.

La Covid serait plus grave ? Alors soignons la Covid ! Pourquoi on ne la soigne pas ? Ils sont où les médicaments, les antiviraux et les antibiotiques qui fonctionnent et qui existent déjà ? Et elles sont où les consignes du gouvernement pour inciter à renforcer son système immunitaire, à sortir, à entretenir les liens sociaux, à bien manger, à prendre de la vitamine C, D, du zinc ? La médecine d’urgence c’est bien quand il y a un problème, mais être en bonne santé, c’est d’abord soigner son système immunitaire, parce que quand on tombe malade c’est que notre système immunitaire est affaibli.

Un vaccin, c’est une mesure préventive, à prendre hors période épidémique. Là on a tout faux ! Et on ne fait preuve d’aucune prudence, on vaccine des femmes enceintes, c’est de la folie !

Et pour les enfants, je dis aux parents : « Renseignez-vous, ne faites confiance qu’à vous-mêmeVous êtes responsable de vos enfants, méfiez-vous des médecins parce qu’ils ne sont pas bien informés, ils n’ont que quelques notes des labos et du gouvernement. » Votre enfant n’a pas besoin d’être vacciné, parce que les enfants ne sont pas malades du Covid. Arrêtons le délire ! Il y a des effets secondaires graves chez les enfants aussi, ne fermez pas les yeux. Renseignez-vous.