Florence
Infirmière (Paris)
« Qui aurait pensé que nous, soignants, serions traités comme des criminels ? »
Florence a 37 ans, elle vit seule avec 2 enfants. Infirmière depuis 15 ans à l’AP-HP, elle est en arrêt maladie et a reçu un arrêt de pré-suspension. Ses contre-indications à la vaccination ne sont pas reconnues. Elle va perdre son logement et ne sait pas comment elle en trouvera un autre sans salaire.
La peur du covid aura fait oublier la crise de notre système de santé. Quinze ans de dévouement à la soi-disant santé, déjà vérolée depuis longtemps par les lobbies pharmaceutiques. Je n’ai jamais ménagé mes efforts. Je pars avec énormément de peine mais je resterai libre. Mon corps, mon choix.
J’ai choisi ce travail par passion. Pendant 15 ans j’ai soigné, écouté, apaisé la douleur physique et morale. J’ai toujours donné le meilleur de moi-même. Mais s’il faut perdre mon travail pour rester libre, je le ferai sans hésitation. Le bâteau coulait déjà bien avant le covid. Mais qui aurait pensé que nous, soignants, serions traités tels des criminels ? Suspendus sans salaire et pourtant dévoués, sacrifiés, acclamés puis stigmatisés, humiliés et oubliés. Actuellement le plus dur à vivre, c’est la soumission et l’indifférence générale, mais nous allons planter nos graines de liberté et de vérité, en espérant qu’elles germeront. La liberté n’a pas de prix.
Je refuse la vaccination car il ne s’agit pas d’une vaccination traditionnelle. La technologie ARN messager est trop récente, elle a été développée en moins d’un an, il n’y a aucun recul. N’importe quel autre traitement aurait été retiré du marché, avec autant d’effets secondaires et de décès déjà constatés. Je refuse cette vaccination parce qu’il n’y a plus de consentement libre et éclairé, parce qu’on force les patients à se faire injecter, parce que tout cela est contraire à l’éthique médicale. Je suis là pour protéger la population, je me considère comme gardienne de lumière.