Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Eric

Infirmier (Pyrénées-Atlantiques)

« Le réflexe de se référer aux textes législatifs de nos professions est mon dernier recours »

Le réflexe de se référer aux textes législatifs de nos professions est mon dernier recours, parce que ma direction ne m’entend pas, la plupart de mes collègues non plus, ou me disent de me taire, ainsi que les médecins à qui je suis censé rapporter mes doutes et mes réserves. Depuis le début nous avons été muselés, bâillonnés. Je trouve déplorable qu’on n’ait pas tendu un micro aux suspendus. Ce site, j’y vois une tribune, c’est peut-être le seul moyen que j’ai d’avoir une petite ouverture vers le grand public et dire : « voilà pourquoi je suis suspendu ! ».

 

Le gouvernement l’a très bien compris, les soignants suspendus ont refusé l’injection pour eux et pour leurs patients ! D’où notre maintien à cette place de coupable, d’inconscient, de danger public, de complotiste, et que sais-je encore…

 

J’ai fait 3 ans et 4 mois d’études pour devenir infirmier. A l’issue de ces études, l’État français, parce que c’est un diplôme d’État, m’a reconnu les compétences pour exercer ce métier. J’ai des droits et des devoirs professionnels.

 

J’ai le droit de soigner les gens.

 

J’ai le devoir de le faire toujours le mieux possible.

 

L’exercice de mon métier me confère une indépendance professionnelle inaliénable.

 

Que je sois employé par une clinique privée, un hôpital public, une structure d’Etat ou un particulier, je dois refuser de pratiquer des soins si j’estime qu’ils vont à l’encontre des principes de la médecine et du soin en général.

 

Par conséquent, je refuse d’injecter à mes compatriotes un produit que je ne connais pas, potentiellement dangereux, et dont je pense qu’il ne sert à rien. Tout ce que je dis est écrit noir sur blanc dans le texte législatif relatif à ma profession : Décret n°93-221 du 13 Février 1993 relatif aux règles professionnelles des infirmiers et infirmières : Articles 9, 14 et 17.

 

Si je ne devais citer qu’un seul article de ce décret ici, ce serait le suivant (vous noterez que certains termes sont en gras dans le texte original comme suit) :
Article 19 : « L’infirmier ou l’infirmière ne doit pas proposer au patient ou à son entourage, comme salutaire ou sans danger, un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. »

 

Point.

 

La « vaccination » contre le covid 19 est un procédé et illusoire et insuffisamment éprouvé. J’aimerais que chaque soignant prenne le temps de réfléchir à cela.

 

Je voudrais pour conclure remercier le collectif LES ESSENTIELS de m’avoir donné cette opportunité de m’exprimer. Je voudrais aussi remercier toutes ces personnes que je ne connais pas mais que j’ai vues dans des vidéos, ou des réunions, des manifs, des salles de spectacles, des cinémas, dont les paroles m’ont soutenu, m’ont aidé à ne pas flancher, à trouver la force de continuer. Egalement les membres de l’association que j’ai rencontrée ainsi que tous ceux qui ont lutté pour les droits des soignants. Je n’oublie pas ma famille, beaucoup de familles ont été dévastées par cette histoire, moi j’ai eu la chance d’avoir le soutien des miens. Tout comme mes amis qui m’ont conforté dans ce choix, qui sont restés à mes côtés, y compris matériellement. Et surtout mon fils et sa maman, merci à vous…

 

Sans toutes ces énergies je n’aurais peut-être pas pu y arriver. Merci à tous.

 

Témoignage recueilli en février 2023