Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Éric Loridan

Chirurgien (Pas-de-Calais)

« Ceux-là sont les premières victimes de ce système qui broie les plus belles âmes soignantes. »

Éric Loridan a 54 ans, il est père de famille et grand-père depuis peu. Chirurgien en hôpital depuis 18 ans, il est interdit d’exercer depuis le 15 septembre 2021.

Après 18 ans de bons et loyaux services, des prises de responsabilité, des projets mis en place pour développer une chirurgie de pointe, me voici devenu un paria dans l’établissement, empêché de travailler. Depuis le 15 septembre 2021, il ne m’est plus possible d’exercer sans être à jour d’un schéma vaccinal anticovid complet.

J’ai découvert la soumission des médecins à la doxa officielle sans aucune remise en cause ; j’ai éprouvé le confortable conformisme de beaucoup, la lâcheté de certains, la trahison aussi. Après dénonciation par un collègue, l’ordre des médecins me reproche d’être sorti de ma réserve en faisant une vidéo didactique sur le port du masque et son inutilité et une autre « coup de gueule » sur la dictature sanitaire qui s’installe.

Et pourtant c’est la réalité. Le masque est aussi inutile pour bloquer une maladie virale qu’un château de sable pour arrêter les grandes marées, c’est la science qui le dit. La vraie ; et l’évolution actuelle de la situation nous fait craindre une bascule totalitariste.

J’ai vu des médecins très compétents dans leurs domaines et qui pourtant ne voulaient pas se rendre à l’évidence : oui, les traitements précoces marchent, je peux en témoigner. Mais comme ce n’est pas dans les recommandations des autorités sanitaires, ils ne prescrivent pas. L’Evidence Based Medecine a volé en éclats. On préfère faire confiance aux instances dirigeantes et aux médecins des plateaux télé alarmistes et gavés de conflits d’intérêt qu’aux études scientifiques qu’ils n’ont d’ailleurs plus le temps de lire.

J’ai été contacté et je le suis encore par des patients que leur propre médecin traitant ne veut pas aller visiter au prétexte qu’ils sont malades de la Covid : « bon ben bon courage ! » comme seule thérapeutique. Et pourtant la Covid est loin d’être la peste noire.

J’ai vu des patients Covid en réanimation à quelques jours de leurs injections. Mais personne n’arrive plus à faire de lien entre un traitement et un effet secondaire grave.

J’ai vu certains dégâts des vaccins à court terme. Un jeune de 21 ans avec des symptômes d’infarctus du myocarde, des hémorragies gynécologiques chez des jeunes filles, des reprises de règles chez des femmes ménopausées, des syndromes neurologiques sévères chez des personnes sans antécédent, un cancer digestif brutal et d’emblée agressif. Aujourd’hui même, fibrillation auriculaire chez un jeune de 20 ans. Leur seul point commun : une injection anticovid dans les jours ou les semaines qui ont précédé.

Mais ce n’est encore rien ! J’ai vu la grande violence faite aux soignants, aux petits. Cet odieux chantage à l’emploi « fais-toi vacciner, sinon on te remplacera, tu n’es pas indispensable » de la part de personnes qui ont des responsabilités médicales ou administratives. Parfois même par leurs propres collègues.

Beaucoup ont craqué et, la mort dans l’âme, se sont fait injecter cette substance dont on ignore encore les effets à moyen et long terme, simplement par la hantise de ne plus rien avoir à mettre dans l’assiette de leurs enfants. Ceux-là sont les premières victimes de ce système qui broie les plus belles âmes soignantes. A ceux-là j’adresse un message de soutien. Tenez bon, nous allons gagner. Forcément, il sortira quelque chose de meilleur.

Laissons pourrir ce cadavre en putréfaction et nous pourrons bâtir une autre façon de soigner, c’est à dire de prendre soin.