Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Elisabeth

Adjoint administratif (Val-de-Marne)

« Maintenant c’est à nous de nous battre pour les générations à venir. »

Élisabeth, célibataire est mère de deux enfants adultes, dont un toujours à la maison. Elle est à l’APHP depuis 20 ans et elle a été suspendue le 15 septembre 2021. Tous les jeudis elle apporte son aide au Café de l’Avenir, pour soutenir d’autres personnels suspendus.

J’ai commencé ma carrière comme agent hospitalier avant de gravir les échelons petit à petit. Je travaille désormais dans la filière administrative, aux admissions.

C’est vrai que l’on a été débordé lors de la première vague en 2020. Cela était déjà arrivé par le passé, mais cette fois, en plus, les gens avaient peur. Ils ont joué avec la peur des gens, ils ont su mettre la peur dans la tête des gens. Je trouve ça vicieux et pervers. Quand je vois les gens marcher dans la rue avec les masques… On nous a donné la liberté de marcher sans masque, pourquoi continuer d’en porter ? Là, ils ont mis la peur dans la tête des gens !

J’ai vu les choses arriver doucement. L’argent a tout corrompu. Avant, il n’était pas nécessaire de payer pour se faire soigner à l’hôpital. On soignait, c’est tout. Maintenant il faut débourser une fortune. Pourquoi autant d’argent ? L’argent, la finance, ce sont les forces du mal. L’argent fait partie de tout ça. Je pense que c’est une guerre politique, ce vaccin est politique.

Je sais aussi que c’est une guerre spirituelle. Je sais qu’on va passer de mauvais moments, ça c’est sûr, mais j’ai la foi, je sais que ça va bien se terminer. C’est le bien contre le mal. Il n’est plus possible de continuer ainsi. Les anciens se sont battus pour nous, maintenant c’est à nous de nous battre pour les générations à venir. Il faut qu’il y ait un grand nettoyage, on ne peut pas continuer de cette façon.

J’étais préparée psychologiquement. Alors, c’est vrai qu’il faut faire attention à l’argent, mais je ne m’inquiète pas plus que ça. Il faut qu’on passe par là pour pouvoir retourner dans une vie meilleure.

Je suis en bonne santé. Il est hors de question que je mette un produit dans mon corps. Ce n’est pas un vaccin, c’est un produit expérimental ! Je ne l’ai pas voulu parce que je ne sais pas ce qu’il y a dedans. Je pense qu’eux-mêmes ne le savent pas.

Ils disent que c’est pour protéger les autres, ce n’est pas logique. Puisqu’ils sont vaccinés, de quoi ont-ils besoin d’être protégés ? Les autres sont vaccinés, et il faut quand même les protéger ? Où est la logique dans tout ça ?

Et on ne connaît pas les dégâts dans le futur. Souvent on ne les voit pas tout de suite, on les découvre avec le temps. Et on entend déjà beaucoup parler d’effets indésirables…

J’ai le droit de choisir. C’est mon corps, le mien. On n’a pas à exiger de m’injecter un produit pour lequel je ne donne pas mon accord.

La situation est encore très compliquée, je ne pensais pas que ça allait perdurer. Aujourd’hui je vis avec des petits boulots à droite et à gauche pour m’en sortir, mais c’est très difficile car pour nous tous les factures sont toujours là et il faut continuer à les payer, malgré la conjoncture.

Pour nous rien n’a changé, personne n’essaie de comprendre notre situation.