Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Christine

Médecin (Gironde)

« Il est impensable que l’on puisse interdire aux médecins de soigner. »

Christine a 58 ans, elle est divorcée et a deux enfants, âgés de 17 et 19 ans. Médecin au sein de l’Education nationale depuis 22 ans, elle est en arrêt de maladie depuis le 15 septembre 2021.

Je suis médecin, engagée et passionnée par la pédopsychiatrie. J’ai été en arrêt maladie à compter du 15 septembre, seule solution que j’ai trouvée pour gagner un peu de temps avant ma mise à pied, puisque je refuse de me faire vacciner. Mon médecin m’avait prévenue qu’il ne pourrait pas renouveler indéfiniment mon arrêt maladie, mais j’ai eu la chance d’avoir le COVID en décembre, puisqu’on en a est à se réjouir d’être malade ! Cette situation est malgré tout temporaire et je vis toujours dans l’incertitude et la précarité. Je m’inquiète aussi énormément pour mon fils qui veut intégrer une formation d’éducateur et qui donc sera aussi soumis à l’obligation vaccinale si la loi n’est pas modifiée.

J’ai profité jusqu’ici d’une belle carrière professionnelle et épanouissante ; j’aime le contact des adolescents, les accompagner dans leur cheminement et me tenir auprès des familles pour les aider. La richesse de mon métier est infinie et aujourd’hui j’en suis coupée. Je vis une injustice profonde ; aucun motif valable ne justifie cela.

J’envisage une reconversion professionnelle mais cela n’est pas facile. J’ai toujours travaillé dans le secteur médical et je ne bénéficie pas de relais pour m’ouvrir de nouveaux horizons.

Ce qui me réconforte plus que tout aujourd’hui, c’est la force du réseau de solidarité. Au cours de mes péripéties, j’ai rencontré des personnes formidables et je sais qu’il y aura toujours une main prête à se tendre. Pour autant, je suis inquiète, comment vais-je pouvoir assurer ma subsistance et celle de mes enfants ?

Je me raccroche à des projets qui me tiennent à cœur, avec la création d’un éco-lieu qui m’attire depuis des années. J’avance en ce moment dans cette direction, avec d’autres personnes intéressées. Cette crise bouleverse ma vie à plein d’égards !

Une inquiétude majeure a surgi dans ma vie lorsqu’en avril 2020, les injections des enfants aux Etats-Unis et au Canada ont été annoncées. J’en ai perdu littéralement le sommeil. Mon corps a sonné, le premier, l’alerte. J’ai eu un pressentiment : la France n’allait pas être épargnée.

J’ai alors démissionné immédiatement de mon mandat de délégué syndical, la CFDT, pro-vaccin. Quand j’ai commencé à aborder le sujet de la vaccination des enfants en réunion de service, je n’ai pas été soutenue. Personne ne semblait s’émouvoir de la situation ; certains allant même jusqu’à la justifier. « Mais comment veux-tu que nous arrivions au bout de cette épidémie sans la vaccination ? », m’a précisé une collègue. Et pourtant, les chiffres étaient déjà là : seulement 2 % des hospitalisations concernaient le Covid en 2020, selon le rapport officiel de l’ATIH. Nous n’étions donc clairement pas face à une épidémie d’une ampleur sans précédent.

S’agissant des traitements, le médecin que je suis s’est évidemment questionné. Suite à une intervention télévisée du Dr Violaine Guérin, j’ai rejoint le collectif « Laissez les médecins prescrire ». Il est selon moi impensable que l’on puisse interdire aux médecins de soigner. Interdire l’hydroxychloroquine a été une aberration, ce médicament est connu et sans aucun danger. Pour continuer, j’ai été outrée par la parution du décret rivotril préconisant l’administration de ce médicament aux personnes âgées pour qu’elles meurent plus vite. Les maisons de retraite ont fait face à une vague de décès inédite, s’expliquant par la non délivrance de traitements adéquats, qui pourtant existaient, et les injections létales de rivotril. C’est proprement terrifiant ! Comment des professionnels de santé ont-ils pu accepter d’en être les acteurs ? Je concède qu’il faut manger et payer les factures de fin de mois, mais pas au prix des règles éthiques de base.

Concernant la vaccination, je souhaite rétablir la vérité. Les vaccins commercialisés ne sont pas des vaccins. Nous sommes face à une thérapie génique, à base d’ARN Messager, aux produits très allergisants. Une fois entré dans les cellules, le corps fabrique la protéine spike, réputée pour ses effets indésirables très graves. Les risques sont considérables et touchent de nombreux organes. Il y a également les injections OGM, une autre classe de virus, c’est-à-dire les adénovirus qui fabriquent de l’ARN pour fabriquer la protéine Spike. Pour les rendre plus efficaces, des morceaux qui codent pour la fibrine ont été ajoutés, ce qui explique la formation de caillots sanguins. Les effets indésirables provoqués par ces vaccins sont nombreux et recensés sur le site de l’Agence du médicament (ANSM). C’est un scandale qu’aucun journaliste n’ait communiqué sur ces statistiques. Des effets d’une telle ampleur, tout comme les décès, ne sont pas tolérés en temps normal dans les dossiers de demande de mise sur le marché des médicaments. Début octobre, 1 200 décès ont été déclarés et ce chiffre est probablement sous-estimé puisque l’on estime habituellement que seulement 10 % des cas d’effets indésirables sont déclarés. La facture est donc immensément lourde.

Nous savons tous que les Big Pharma sont à la manœuvre ; face à cela, chacun doit prendre ses responsabilités et faire acte de résistance. Je suis résolument résistante.

Une question me taraude : pourquoi est-ce que je résiste et pas les autres ? Peut-être la propagande de masse, l’anxiété généralisée ou encore l’isolement social qui prive les individus de repères ? N’êtes-vous pas interpellés par le fait que nous sommes muselés par un masque et obligés de se cogner les points pour se saluer ?

Je ne veux pas de ça ; je veux continuer à vivre normalement et je partage cela avec mes amis résistants. Nous nous retrouvons dans des moments de convivialité, nous nous amusons, nous rions, dansons, chantons… J’ai l’espoir que nous travaillons ensemble à construire un monde meilleur. Il aura fallu passer par une pandémie scandaleuse pour trouver ce nouveau et bel élan !