Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Aurélie

Psychologue en pédopsychiatrie (Paris)

« Je ne peux pas accepter que l’on offre aux enfants un monde coloré par la peur et la haine de l’autre. »

Aurélie, 31 ans, est psychologue en pédopsychiatrie de la fonction publique hospitalière depuis 6 ans. Elle est en arrêt maladie en attendant… la suspension.

Actuellement en « sursis » en attendant… la  suspension. Mon arrêt maladie est officialisé par des médecins qui sont en mesure de percevoir un état dépressif sous-jacent, car ce combat vers l’extérieur est une manière d’extérioriser une dépression qui me semble « naturelle » face à ce monde social / sociétal si violent.

Aujourd’hui, il me semble important de douter et de reprendre contact avec le sens des réalités, avec nos sens.

Je ne peux pas accepter que l’on conditionne l’accès aux soins à un laissez-passer, je ne peux pas accepter que l’on conditionne les visites à nos proches malades et dépendants à un laissez-passer, je ne peux pas accepter que l’on conditionne l’accès à une activité culturelle ou sportive à un laissez-passer, je ne peux pas accepter que l’on conditionne l’accès à notre profession – souvent une vocation – à un laissez-passer, je ne peux pas accepter que l’on conditionne la perspective d’avenir d’un étudiant à un laissez-passer. Et, je ne peux surtout pas accepter que l’on offre aux enfants un monde coloré par la peur et la haine de l’autre.

Comment peut-on accepter que l’on inculque aux enfants l’idée de se soumettre à une pensée unique ? Comment peut-on accepter de leur laisser penser qu’ils peuvent être potentiellement dangereux s’ils s’approchent de leurs grands-parents ? Comment peut-on accepter de conditionner ainsi leur existence ? Je refuse de laisser aux enfants un monde aussi déshumanisé.

Je refuse la vaccination car en plus des questionnements que j’ai au sujet des produits injectés et de leurs conséquences à long terme (il y en a déjà un certain nombre, aujourd’hui), je ne peux pas accepter de vivre dans ce monde où le contrôle et la surveillance deviennent notre quotidien. Le pass sanitaire, qui n’a rien de sanitaire à mes yeux, est juste un laissez-passer pour ceux qui acceptent, souvent par la contrainte, consciente ou non, de se soumettre aux bonnes volontés de notre roi et de ses valets. Non, je rejette ce vaccin en tant qu’objet de division sociale conditionnant notre liberté. Le refus de la vaccination est, pour moi, une manière de rejeter le système social et politique qui s’installe depuis un moment.

Je refuse que l’on sacrifie notre liberté sur l’autel du tout-puissant vaccin.