Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Caroline

Infirmière (Maine et Loire)

« Je n’aurais jamais imaginé me sentir un jour presque honteuse, ou coupable, d’être infirmière. »

Caroline a 40 ans, elle vit en couple. Après 15 ans d’exercice en hôpital elle est suspendue depuis le 16 septembre 2021.

Lors de la 1ère vague j’étais régulièrement au front. Outre les problèmes matériels et des consignes qui changeaient souvent, ce qui m’a marquée c’est d’avoir dû interdire les visites aux personnes hospitalisées, interdire aux familles d’être présentes auprès de leurs proches en fin de vie et interdire les rituels funéraires, alors que cela n’avait jamais été fait pour d’autres maladies contagieuses et graves.

Quand j’ai eu le Covid, aucun médecin n’a voulu m’ausculter, l’un d’eux m’a même dit de prendre du paracétamol (alors que je n’avais ni fièvre ni douleur) et une tisane ! Au final, j’ai eu des anticorps mais on m’a quand même interdit d’exercer mon métier, alors que plus tard, des collègues vaccinées mais positives ont dû aller travailler. Aucune cohérence ! Et pour quelle raison le Gouvernement impose-t-il aux médecins ce qu’ils doivent faire et prescrire ? Est-ce qu’interdire les traitements précoces et peu coûteux est une décision de santé publique ?

Au début, je me disais que je finirais par me faire vacciner : je n’allais quand même pas perdre mon travail ! Et ce qui m’a finalement fait douter du bien-fondé de cette vaccination, ce sont toutes les contradictions qui étaient énoncées, les changements de consignes et de recommandations qui ne reposaient sur aucune base scientifique, sans logique de santé.

Aucun des médias mainstream n’en parle, mais voici ce qui me questionne et me semble grave dans la situation que nous traversons, la liste n’étant pas exhaustive :

Outre le fait que :

  • Il a été décrété subitement que les anticorps naturels étaient moins protecteurs que les anticorps développés suite aux injections, sans étude à l’appui et bien que cette « vaccination » n’empêche ni la contamination, ni la transmission ;
  • La science apprend qu’on ne vaccine pas en pleine pandémie ;
  • Les injections sont administrées à grande échelle alors qu’elles sont encore au stade expérimental. Or, participer à des essais cliniques nécessite normalement un contrat précisant toutes les informations, les risques et les précautions à suivre, pour obtenir ainsi un consentement libre et éclairé. Cela n’a pas été respecté ;
  • Aucun suivi des personnes vaccinées n’a été mis en place.

blanc

J’ai découvert depuis que :

  • Les lois françaises et européennes ne nous protègent soudainement plus et de nombreux droits fondamentaux ont été bafoués lors de cette crise ;
  • Interdire les traitements précoces efficaces était L’UNIQUE condition qui permettait d’autoriser le recours aux injections expérimentales ;
  • La loi française et l’OMS ont modifié des définitions et des critères sans concertations (ex : la définition d’un lit de réanimation, d’une pandémie…) ;
  • Toute information, même documentée et sourcée, qui ne va pas dans le sens du narratif officiel est systématiquement censurée dans les médias et sur les réseaux sociaux ;
  • Les médecins et scientifiques invités dans les médias mainstream ont des conflits d’intérêt et les journalistes ne s’en préoccupent pas ;
  • Des nombreux effets indésirables et décès sont répertoriés suite aux « vaccins » Covid, mais aucune mesure de prudence n’est prise ;
  • La gravité du Covid a été largement surestimée, puisque certaines grippes des années précédentes (2015…) étaient plus meurtrières, sans qu’elles aient entraîné toutes ces mesures liberticides ;
  • Les études mises en avant pour justifier les décisions imposées par le Gouvernement ne semblent pas correctement effectuées, et ce à de nombreux niveaux. Des procès sont d’ailleurs en cours pour demander des explications ;
  • Il existe de nombreux et importants liens d’intérêts entre des hommes politiques, les grands médias, des médecins, des scientifiques, les labos et les grandes sociétés de fonds d’investissement et de conseil ;
  • Le Sénat a étrangement rejeté une demande d’enquête sur les effets indésirables des « vaccins » Covid ;
  • Des scientifiques semblent observer des choses étranges au microscope dans les « vaccins » Covid ou dans le sang des vaccinés, mais ils n’obtiennent pas d’explication ;
  • Les « vaccins » Covid n’empêchent pas d’attraper ni de transmettre la maladie et le nombre des décès n’est pas supérieur à celui des autres années, mais cela n’influe pas sur les mesures gouvernementales.
  • La T2A (Tarification à l’Activité) incite dans certains cas à la pose de diagnostic Covid pour augmenter la rentabilité de l’hôpital au lieu de déclarer le diagnostic réel, moins rémunérateur. Ce fonctionnement fausse ainsi les statistiques.

blanc

Avant ma suspension, certaines collègues m’ont avoué, presque en chuchotant, qu’elles n’avaient pas voulu se faire vacciner mais qu’elles l’avaient fait pour ne pas perdre leur travail. Ce n’était donc pas une décision libre et éclairée. Par ailleurs, je ne juge pas celles et ceux qui l’ont fait de leur plein gré, mais je regrette qu’on en soit parfois arrivé à être jugés « irresponsables et égoïstes » lorsqu’on ne faisait pas le même choix. Un comble quand on consacre une partie de sa vie aux autres ! « Idiots, complotistes, sous-citoyens », tout y est passé.

Après avoir été applaudie, je n’aurais jamais imaginé me sentir un jour presque honteuse, ou coupable, d’être infirmière. Lorsque je rencontre de nouvelles personnes, je ne sais plus si je peux dire que je suis une infirmière suspendue sans créer un malaise, sans subir un regard accusateur ou suspicieux. Incroyable !

Ce que je trouve assez perturbant aussi, c’est qu’un grand nombre de personnes ne se rend pas compte de la situation. Cela donne l’impression d’être dans un monde parallèle et engendre aussi un fort sentiment d’impuissance. Au moment du pass vaccinal, je n’avais plus le droit de prendre le train ou le car dans mon propre pays ! Plus toutes les autres interdictions auxquelles les « mauvais élèves » ont été confrontés : l’accès à la culture, les sorties… Nous étions punis d’avoir un esprit critique et d’être prudents.

J’ai de la peine également pour toutes les personnes qui ont/auront des effets indésirables et qui, à priori, n’auront pas de recours possible. Je pense aussi à tous les patients non vaccinés pour qui l’accès aux soins est désormais difficile, stressant, et qui sont traités avec mépris par certains soignants.

J’ai parfois le vertige quand je pense à cette situation et à mon avenir. Je ne sais pas encore comment je vais m’en sortir, j’envisage une reconversion professionnelle mais puisqu’on nous a supprimé toute aide financière, tout est compliqué. Et cela prend du temps. Repartir de zéro brutalement, c’est déstabilisant. Je garde toujours un petit espoir pour une réintégration, mais il n’y a aucune certitude. Difficile de se projeter.

J’ai la chance d’avoir un entourage soutenant ou qui respecte ma position et j’essaye de garder espoir pour l’avenir.