Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Charlène

Aide-soignante (Ardèche)

« Ce ne sera pas ce gouvernement pourri qui me dira ce qui est bon ou mauvais pour mon fils. »

Charlène a 40 ans, elle est mariée et maman d’un garçon de 5 ans. Elle a commencé à travailler en 2004 et a exercé dans différentes structures, à domicile, en intérim médical, puis pendant 18 mois en renfort Covid au service des urgences dans un hôpital.

Eté 2021, nous attendons le verdict sur le projet de loi concernant la suspension des soignants.

Le 12 juillet, Macron venait d’annoncer l’obligation vaccinale pour le personnel soignant. La douche froide ! Je n’en crois pas mes oreilles ! Je passe le pire été de ma vie à essayer de chercher des solutions pour contourner cette loi folle. Avec quelques collègues résistantes à se soumettre à un essai clinique forcé, nous décidons de recenser toutes les personnes opposées à cette injection et plusieurs groupes se forment, par-ci, par-là. Nous échangeons nos idées et partageons les informations recueillies. Des manifestations commencent à s’organiser pour s’opposer à cette loi, nous écrivons à des députés, nous obtenons des entretiens téléphoniques, mais en vain.

La tension est palpable dans les services avec les collègues, entre vaxx et non vaxx. Les jugements fusent, les insultes indirectes aussi : « Encore un con qui n’est pas vacciné et qui vient nous faire chier ! » Je me sens visée. Et pas de bol, c’est un double vacciné positif au Covid ! Qui est le con ? Beaucoup de patients qui rentrent en hospitalisation sont doublement vaccinés, positifs au Covid, ou avec des effets secondaires à ce vaxx. On observe des embolies pulmonaires chez des patients d’une cinquantaine d’année, doublement vaccinés, des myocardites chez des jeunes, et j’en passe… Mais en aucun cas le vaccin ne sera soupçonné, ce sera toujours une coïncidence. Ma cadre me demande encore ce que je vais faire, quand est-ce que je vais me faire vacciner et ne se gêne pas pour donner son avis sur ma position, elle a besoin de faire les plannings et pallier mon éventuelle absence.

Ma famille proche me juge ou s’inquiète, me presse pour que je m’injecte, me prend pour une inconsciente : « Tu te rends compte ! tu as un enfant, une maison ! Comment vas-tu faire ? » Des amis me jugent : « Redescends un peu sur terre et tu verras ça ira mieux ». Ils se retiennent de me traiter de conne, de me dire que c’est bien fait pour moi si je vais perdre mon travail : « De quoi tu te plains, tu vas vivre sur le compte de l’état ? » Pourtant, les personnels suspendus ne perçoivent aucune aide, aucun revenu. Par contre, ils sont toujours imposables, les taxes de la rentrée ne sont pas suspendues, bien que les non vaxx ne soient plus considérés comme des citoyens à part entière, d’après le président.

La date butoir approche, mon conjoint me conseille de me mettre en arrêt maladie, je ne veux pas, je veux aller jusqu’au bout, je ne sais pas pourquoi, je veux voir ce courrier de suspension et son motif. Je ne crois pas vraiment qu’on puisse suspendre des soignants. Ma direction et ma cadre me disent que je ne peux pas travailler dans le privé, que je suis fonctionnaire de la fonction publique hospitalière et que mon contrat me l’interdit. Je contacte les syndicats, qui me conseillent aussi de me mettre en arrêt maladie, c’est la seule solution qu’ils suggèrent. Pas de grève prévue, alors que des personnels vont être mis sur la touche !

En attendant de trouver un avocat qui connait bien les lois du travail et du secteur de la santé, la situation est compliquée et très difficile. Comme l’espérait notre gouvernement, la société se divise, les mentalités changent. Les médias ont bien fait leur boulot de lavage de cerveau, ils ont bien semé la peur. Les conflits et les jugements fusent de toute part, des familles se déchirent à cause de cette injection et des amitiés se brisent, j’en ai moi-même perdu beaucoup. Quelle tristesse !

Je me souviendrai toujours d’un matin où je consultais mes mails avec impatience pour voir si j’avais eu des réponses, avec l’espoir que cette loi n’aboutisse pas, quand mon fils vient me voir avec une seringue sortie de sa malette de docteur. Il me la plante dans l’épaule et me dit « Voilà maman, tu es vaccinée, tu ne perdras pas ton travail ». Je le prends dans mes bras pour qu’il ne voit pas mes larmes couler. Je me rends compte que je ne l’ai pas préservé, qu’il entend et comprend bien trop de choses du haut de ses 5 ans.

Le 15 septembre 2021 arrive, la descente aux enfers commence.

Je suis suspendue pour refus de vaccination. Comment peut-on être suspendu pour ce motif ? Il n’y a pas de faute grave, pas de conseil de discipline, pas d’entretien avec le directeur. Juste un courrier notifiant ma suspension, sans indication de durée, avec comme seule précision « jusqu’à la régularisation d’un schéma vaccinal ». Les syndicats ne bougent pas, ils soutiennent la direction, je suis scandalisée ! Pas de rébellion non plus de la part des collègues. « C’est bien fait pour nous, on n’avait qu’à se faire vacciner ».

C’est la stupeur, l’incompréhension. J’ai l’impression de vivre dans un monde parallèle. Tant de choses se passent dans ma tête, tant de questionnements. La tourmente s’accroit, des journées d’angoisses à me demander comment je vais faire et si je vais y arriver. Je me demande si je ne suis pas folle. Mais quelle armée peut condamner ses soldats après une bataille ? Où sont ces gens qui nous applaudissaient ? Cette injustice me rend haineuse. Une chose est sûre, je ne cèderai pas à la piqûre, je refuse de céder à ce chantage et je refuse de posséder un pass pour « préserver mes libertés ». Je suis une citoyenne française, je ne suis pas un voyou, je n’ai tué personne, je veux juste avoir le droit de choisir et le droit de refuser un essai clinique dont on sait qu’il ne vous empêchera ni de contracter le virus, ni de le transmettre !

Je me retrouve donc sans salaire, avec mon fils et mon conjoint, un seul revenu pour la famille. Les semaines passent, les finances baissent ; je fais un peu de vente à domicile depuis 2018 et heureusement que j’ai cela pour payer les crédits. Je vends ce que je peux, tout ce qui peux me rapporter quelque chose, je me sépare de quelques souvenirs, mais tout ne se vend pas comme on le souhaite, il faut parfois brader. Mes parents m’aident, mais ça ne suffit pas.

Je participe à des manifestations, j’intègre un groupe de soignants suspendus qui se bat pour les mêmes valeurs. Je rencontre des gens formidables avec des cœurs en or. D’autres personnes que des soignants, qui sont aussi soumises à l’obligation vaccinale nous rejoignent, ou des gens qui ont conscience que notre système de santé est très menacé. Des retraités, des parents, des commerçants de proximité s’engagent à nos côtés, une boulangerie du coin offre le pain aux soignants suspendus tous les samedis matin (ça fait bizarre de partir avec son pain sous le bras).

De belles personnes nous aident et nous soutiennent, elles pensent à l’avenir, à leurs enfants, à leurs parents, à nos anciens qui sont seuls, isolés dans une tristesse terrible, coincés dans des établissements, injectés à la chaine, elles pensent à ceux qui se sont battus pour obtenir nos libertés, tant enviées par certains pays. Mais je crois qu’il n’y a plus grand-chose, dorénavant, à envier à la France. Des organisations se mettent en place, des rendez-vous, des contacts, de l’entraide, des cagnottes pour les soignants les plus en difficulté, qui sont seuls avec des enfants. Nous cherchons des solutions pour remédier à cette injustice, avoir à manger dans nos assiettes, nous essayons de retrouver notre place de soignants.

Je participe, avec certaines collègues suspendues, à une émission de radio, on écrit à des avocats, on témoigne, on communique avec des députés qui s’opposent au pass et à l’obligation vaccinale, mais eux aussi ont les mains liées face à ce gouvernement qui a tout verrouillé avec cette fameuse loi du 5 août 2021. Nous organisons des manifestations et je croise des collègues surpris de voir des blouses blanches manifester, qui se demandent pourquoi nous sommes là. Je croise aussi des médecins avec lesquels je travaillais mais qui eux, par contre, savent très bien pourquoi je suis là, en blanc, dans cette manifestation. Les regards se croisent et en disent long… La haine monte ! Je me trouve aussi face à un ancien collègue de mon équipe, qui me jugeait avant ma suspension et qui est au conseil municipal. Le maire est agacé par notre présence, mais il se moque de ce que nous pouvons vivre, des difficultés que nous rencontrons, de l’injustice que nous subissons, du manque de personnel et de ses conséquences sur la qualité des soins et la prise en charge des patients dans sa ville. Le regard de mon ancien collègue ne croise jamais le mien, pourquoi se sent-il gêné ? Pourquoi n’assume t-il pas sa position ? Je ne le lâche pas des yeux, mais à aucun moment il n’aura le courage d’affronter mon regard et d’y lire la haine et la rancœur que j’éprouve.

Dans ce conseil municipal je retrouve des amis, dont je ne connaissais pas l’investissement politique. Je suis devenue une étrangère à leurs yeux. Nous brandissons nos pancartes dans le silence, les mains tremblantes, le cœur battant. La majorité nous ignore, nous méprise, nous dérangeons ce conseil et leurs petits débats d’agglomération. Je retiens des larmes de colère, le dégoût est trop immense, j’ai envie de hurler ! Je cesse de manifester dans ma ville, je n’arrive plus à supporter le regard des gens que je connais, le mépris, le jugement, la vie continue pour eux et je me vois m’enfoncer chaque jour, sans trouver de solution.

On masque nos enfants, on leur fait pratiquer une activité sportive en extérieur masqués, en plein soleil, certains ont été injectés à partir de 12 ans, privés d’activité sportive parce qu’ils n’avaient pas de pass sanitaire, le chantage est énorme mais les parents acceptent ! On demande aux gens de prouver qu’ils ne sont pas malades pour aller se faire soigner dans un établissement de santé ! Sans pass vous ne pouvez pas bénéficier de soins, ni aller voir un proche, ni même accompagner votre enfant pour des soins dans certains établissements ! Des papas n’ont pas pu assister à la naissance de leur enfant ! Même à la morgue il faut avoir un pass pour voir un défunt ! Les soignants suspendus sont interdits d’exercer, même avec un test PCR négatif, mais on fait travailler des soignants vaccinés positifs au Covid ! Dans quel monde vit-on ? On nous prive de liberté, de loisirs, les dommages collatéraux causés par la gestion de la crise Covid sont démentiels. Mais tant que le peuple acceptera le gouvernement ne cessera de nous imposer sa doctrine, de nous priver de libertés et de porter atteinte à nos droits fondamentaux.

Ce gouvernement a bien compris que les loisirs des français étaient plus importants que leur santé. Des collègues n’ont pas hésité à faire injecter leurs enfants de 12 ans parce qu’un voyage était prévu et qu’ils n’allaient pas s’en priver : « On ne va pas se faire chier pour un vaccin quand même ! » Pour d’autres la peur est là, ils se renferment de crainte d’être contaminés, se coupent du monde, rompent les liens sociaux et se privent de vivre pour ne pas mourir ! Comment notre société a-t-elle pu en arriver là ?

Mon fils n’avait pas le pass, il a parfois été privé de sorties ou d’activités et je lui expliquais que ce n’était pas possible, mais sans lui dire vraiment la vérité pour ne pas l’inquiéter et le laisser vivre sa vie d’enfant. C’était difficile parce qu’il fallait parfois rattraper les erreurs des institutrices qui ne préservent pas forcément la sécurité mentale et le bien-être des enfants. Elles ne se privaient pas de donner le nom du petit copain positif au Covid qui a contaminé la classe, afin qu’on puisse le montrer du doigt : « C’est à cause de lui si les petits ne peuvent pas s’échanger les trottinettes… » Les professeurs eux-mêmes sont dans la peur et n’hésitent pas à la répandre.

J’ai dû payer un test au moment du marché de Noël (coorganisé par l’école) pour pouvoir y emmener mon fils et le poser sur les genoux du père Noël. Je l’ai envoyé à l’école avec des vêtements troués, usés, faute de pouvoir lui en racheter. J’ai récupéré des vêtements d’amis, merci pour leur aide, mais ça ne suffit pas. J’ai roulé avec un parebrise fendu pendant de longs mois et plus de 3 mois sans contrôle technique. Je n’ai plus de chauffage dans la voiture, il faudra faire avec…

Un jour, un avocat contacté avec des collègues suspendues nous rassure et nous informe que nous avons évidemment le droit de travailler et de signer un CDI, même suspendues ! Je n’ai pas le caractère à me laisser faire, il n’est pas question que j’accepte ma situation sans me battre. Le 30 novembre 2021 je trouve du travail en intérim dans une usine pharmaceutique. Le moral remonte un peu. J’ai une bonne place, je découvre le secteur privé et ses avantages. La direction est bienveillante par rapport à ce que j’ai connu, on prend soin du personnel, les syndicats se battent pour les employés, ils sont juste investis, comme il se doit ! Là d’où je viens, c’est le monde à l’envers.

Décembre est là, pas de paie dans l’immédiat car l’intérim paie le 13 du mois. Je percevrai donc mon nouveau salaire à partir du 13 janvier 2022. Les finances sont dans le rouge, j’ai peur de perdre ma maison, je ne sais plus quoi vendre. Ma seule solution est d’aller voir mes collègues suspendus et de demander si je ne peux pas bénéficier un peu de la cagnotte ouverte pour les soignants en difficulté. Ma fierté en prend un coup, mais je n’ai plus le choix, je n’ai plus rien et le paiement des honoraires de mon avocat a fini par me plumer. Cette aide me permet te tenir la tête hors de l’eau. Je décide de voir ma conseillère à la banque. Je lui explique ma situation, elle m’accorde un crédit à la consommation pour pouvoir passer le mois de décembre et attendre ma paie du 13 janvier. Elle me sauve ! Elle décale le début de mes échéances en mars, une bouffée d’oxygène. Je reste prudente, il faudra le rembourser, le but n’est pas de me noyer sous les dettes.

Je signe un CDD en mars 2022, pour aboutir à un CDI. Je ne réintégrerai pas ma place de soignante, c’est certain. Je refuse de retourner travailler avec ces gens qui m’ont jugée, avec ces médecins qui travaillent au rendement et qui ne sont plus dans le soin, ces médecins qui ont accepté de trier des patients par rapport à leur âge sans leur donner un traitement alors qu’il en existe (des traitements qui ont fait leur preuve). Ces médecins qui passent plus de temps sur un écran à chercher la pathologie du malade plutôt qu’être à l’écoute de leur patient. Ces médecins qui se permettent de juger, qui ne sont plus dans l’empathie ni dans la compréhension. On a puni et condamné des médecins qui soignaient et félicité ceux qui faisait le tri ! Nous avons regardé mourir des patients, soit disant trop âgés pour être soignés, et même aidé certains à mourir juste parce qu’ils avaient le Covid !

Je n’ai pas signé pour faire ce travail de cette manière, je n’ai pas signé pour fliquer les entrées et demander un pass pour que des patients puissent avoir droit aux soins et d’autres non. Ce n’est pas mon boulot et je n’ai pas été formée pour travailler comme une vigile de boite de nuit à l’entrée des urgences ! Nous avons un rôle social qui est totalement occulté aujourd’hui. Toutes ces valeurs se perdent petit à petit et je refuse de rentrer dans ce moule. Je ne trouvais plus trop de satisfaction dans mon travail avant ma suspension, parfois j’en éprouvais même du dégoût et de la honte. A l’école d’aide-soignante on nous apprenait à ne pas juger et à être dans l’empathie. Ce n’est plus le cas dorénavant. On lobotomise nos futurs soignants, on « formate » nos soignants actuels. Je ne ferai pas partie de ces gens-là ! En ayant vécu tout cela, je peux dire que nous ne vivons pas une crise sanitaire, mais bien une crise politique et sociale ! Mettre des soignants sur le carreau en pleine pandémie, c’en est bien la preuve !

Actuellement je trouve une certaine satisfaction dans mon nouvel emploi, bien que je sois sur des machines. Mon métier est intéressant, nous produisons des traitements, dans l’intérêt des patients. C’est une entreprise qui a de la rigueur, une organisation cadrée, de la tolérance par rapport à ce que j’ai pu connaitre ces 20 dernières années. Je suis contente de la place que j’ai trouvée et je m’y sens bien. Il y a des possibilités d’évolutions, de formations, on a la reconnaissance de notre travail par nos supérieurs (notion que j’avais oubliée dans la fonction publique). J’aurai de l’ancienneté plus rapidement qu’à l’hôpital et j’ai quasiment le même salaire qu’au bout de 17 ans dans ma précédente fonction. Je ne travaille ni les jours fériés, ni le week-end et j’aurai une bien meilleure retraite (si on en a une).

Aujourd’hui quand on me demande ce que je fais dans la vie, j’ai encore du mal à dire que je ne suis plus soignante, mais à l’usine. Le temps fera les choses. Mon métier me manque, mais le métier que j’ai connu il y a 20 ans, pas celui qu’on nous demande de faire aujourd’hui. Beaucoup de collègues m’ont déçue, je ne pensais pas cela d’elles, j’ai vu le vrai visage dans cette crise. Mais certaines me manquent, travailler avec elles me manque ; nous avons gardé le contact et j’ai même eu leur soutien, ne serait-ce qu’en prenant de mes nouvelles. Ces petits messages de temps en temps, ça vous fait du bien, l’exclusion est moins douloureuse à vivre.

Ma situation aurait pu être pire et je m’estime chanceuse, chanceuse d’avoir l’homme avec lequel je vis et qu’il ait été là pour moi, en me soutenant malgré le risque que j’ai pu infliger à notre famille. Je les ai mis en danger. J’ai eu de la chance de rencontrer de belles personnes sur qui j’ai pu compter et bien que je ne les connaisse pas je sais que je peux compter sur elles, sur eux. On a de belles surprises aussi, la chance vous sourit dans nos malheurs. Merci Sophie et tant d’autres. Beaucoup n’ont pas eu la même chance que moi.

Le peuple français a accepté trop de choses, il a cédé au chantage mais nous allons le payer et surtout nos enfants. Leur avenir est compromis, la casse commence dès la maternelle. Je continuerai mon combat, en refusant ce chantage, en n’acceptant pas cet essai clinique néfaste et destructeur, en rejetant le deal de l’état. Je défendrai mes valeurs afin de conserver ma liberté et mes droits et protéger notre fils. Le droit de choisir, pour nous-mêmes et nos enfants. Tant que je serai debout, ce ne sera pas ce gouvernement foireux et pourri qui me dira ce qui est bon ou mauvais pour mon fils. Je suis et je resterai une louve vis-à-vis de mon bonhomme et je serais prête à aller très loin en cas d’obligation vaccinale le concernant. Nous l’éduquerons de sorte à lui donner les armes pour se défendre et évoluer intelligemment dans la vie. Nous ferons notre possible pour son bonheur et je suis déterminée face à ce gouvernement.