Ils ont été effacés, mettons-les en lumière

Dominique

Médecin (Paris)

« Il y a un double scandale, celui de ces soignants qu’on empêche de travailler et il y a le scandale de la privation de liberté. »

Dominique est veuve. Elle a 3 enfants, 9 petits-enfants et elle était médecin dans les services d’hématologie et a aussi exercé en libéral. Retraitée, elle œuvre en tant que bénévole dans différentes associations d’entraides, sociales et citoyennes.

Tous ces soignants que l’on a applaudis et invités à reprendre le travail alors qu’ils étaient encore malades ou convalescents et qu’à présent on met dehors, c’est un vrai scandale. Il y a un double scandale, celui de ces soignants qu’on empêche de travailler et qu’on prive de leur salaire et il y a le scandale de la privation de liberté. Pour moi c’est ce qui a résonné, cette privation de liberté depuis le début. Et je ne comprends pas l’apathie des citoyens, si ce n’est que depuis 30 ans tout le monde est élevé dans une espèce d’individualisme, d’absence de conscience citoyenne. On a supprimé l’éducation populaire, tout ce qui pouvait faire lien.

Cette société m’attriste. Quand les gens me disent : « Je me suis fait-e vacciné-e pour être libre », je les regarde un peu étonnée. « Tu es libre alors que tu dois présenter un laissez-passer », parce que c’est bien comme ça que ça s’appelle en réalité, avec un QR code, pour aller à la piscine, dans un musée, à la médiathèque. Ce qui m’amuse c’est que lorsque vous entrez dans un lieu de culte pour participer à un office religieux vous n’avez pas besoin de pass, alors que si vous entrez 2 heures plus tard dans le même lieu de culte, mais pour assister à un concert, une conférence vous avez besoin du pass. Expliquez-moi. C’est risible, absolument stupide ; ça s’appelle « la protection constitutionnelle ».

Depuis le début de cette pandémie, je me suis dit que cet état de mondialisation cultivait la peur (pas seulement en France !) et ce n’est pas normal d’avoir peur d’un virus à ce point. Pas normal qu’autant de patients soient arrivés à l’hôpital après plusieurs jours voire plusieurs semaines, laissés SANS SOINS au domicile. Mes confrères et amis hospitaliers m’ont dit :  « Mais tu n’es pas sur le terrain, tu ne les vois pas arriver pour mourir dans nos lits. » Mais on a empêché les médecins de soigner à domicile. L’anamnèse [interrogatoire que l’on fait à tout patient entrant à l’hôpital] n’était pas faite. Les médecins n’avaient pas le temps, les malades arrivaient en urgence au stade presque terminal pour mourir sous leurs yeux. Et j’ai compris que mes collègues étaient sidérés par cette peur de la mort qui fait écho en nous et fait ressurgir tous les morts qui ont pu habiter notre vie. Mais je suis étonnée qu’un an et demi après, ils n’aient toujours pas pris le recul et qu’ils n’aient pas admis que si on avait traité les personnes malades chez eux, le bilan aurait sans doute été bien différent.

Je continue à prescrire autour de moi et jusqu’à présent personne n’est arrivé à l’hôpital, y compris certains en phase critique qui m’avaient consultée un peu tardivement. ON NE DOIT PAS LAISSER S’INSTALLER LES PROBLÈMES PULMONAIRES. On doit soigner, traiter avant. Et on me répond : « Mais comment veux-tu prouver l’efficacité de tes traitements quand 95 % des gens vont guérir spontanément ? » Et alors ? Rien à faire de ne rien prouver par des études en double aveugle que l’on ne peut mener puisque cette maladie est d’évolution très rapide. On prendrait le risque de traiter dès les premiers signes des gens qui vont guérir spontanément. Et alors ? Où est le risque de les traiter avec des médicaments qui n’ont aucun effet secondaire ?

Les traitements qui fonctionnent sont deux antiparasitaires non spécifiques, beaucoup plus efficaces que les antiviraux spécifiques contre les virus de la famille des SARS-COV, lesquels mutent à chaque saison. Le fait d’avoir prôné la “vaccination” comme seule méthode salvatrice est intéressante financièrement parce que cela prépare de beaux jours à tous ceux qui vendent des vaccins. Tous les 6 mois ils pourront vendre un vaccin différent.

J’étais encore à l’hôpital en 2009 quand a sévi l’épidémie H1N1, le début de la pandémie disait-on, mais Roselyne Bachelot a osé dire : « Stop, c’est fini, d’abord il y a des effets secondaires du vaccin et puis l’épidémie s’éteint, donc on arrête la vaccination. » Mais déjà à l’époque j’étais la seule du service sur une dizaine de médecins à ne pas être vaccinée. Le chef de service me l’avait fait remarquer, mais ça s’était arrêté là. Je n’ai contaminé personne et pourtant j’avais des patients plutôt immuno-déprimés. Là encore quelle logique à vacciner des sujets immuno-déprimés, que cela fasse l’objet de présentations dans les congrès ?! Moi je ne peux plus entendre ça. J’ai snobé le dernier congrès d’hémato en partie pour ça, parce que je n’ai plus envie d’entendre les collègues continuer à vendre les produits de l’industrie, contre tout bon sens.

J’ai adhéré au collectif Reinfo Covid, qui a été créé par un certain nombre d’intellectuels, de médecins et de praticiens hospitalo-universitaires, de sociologues, mathématiciens, méthodologistes… Ils sont aussi cortiqués que nos “experts de cour” pour lesquels je n’ai pas beaucoup de considération. Ces experts indépendants me semblent avoir beaucoup plus de bon sens que les experts officiels et n’ont surtout aucun conflit d’intérêt.

Je refuse d’être vaccinée contre la SARS-COV2 parce que si j’étais malade je me soignerais. Cela fait 2 ans que je ne prends aucune précaution autre que les mesures d’hygiène élémentaires et je ne suis pas malade. Les amis de mon âge me disent : « Moi de toutes façons j’ai l’âge d’être un cobaye. » Et bien pas moi.

Ce ne sont pas des vaccins pasteuriens, ce sont des vaccins de technologie compliquée, que l’on connaît en cancérologie. Quand on est en récidive de cancer et qu’on a 6 mois de vie devant soi, on est prêt à prendre le risque. Ce que je conteste, c’est l’intention de vacciner des jeunes qui n’ont aucun risque de mourir de la covid. La protéine Spike du virus peut provoquer des myocardites, entre autres ;  mais ce risque est a priori beaucoup plus élevé avec la protéine Spike synthétisée par le vaccin. On a déjà des centaines de morts par myocardite chez des gens jeunes qui n’avaient aucune raison de développer une covid grave. Les jeunes n’ont souvent même pas besoin de se traiter, ils font partie des 95 % de ceux qui guérissent spontanément, comme pour une grippe. Les quarantenaires font des formes un peu plus sévères, mais j’en ai traité bon nombre depuis cet été. S’ils se soignent dans les premiers jours par l’ivermectine, en 2 jours ils sont sur pied. S’ils ont attendu un peu et qu’ils appellent une semaine après, quand ils commencent à désaturer en oxygène, on leur prescrit de la cortisone, des antibiotiques et des anticoagulants si le syndrome inflammatoire est très important, sans oublier l’oxygène, le tout à domicile bien entendu et c’est l’affaire de 2 ou 3 jours. Mais tous les bilans que j’ai fait faire pour le variant Delta montrent que le syndrome inflammatoire n’est pas effrayant, à la différence de la première épidémie. Pour moi, le virus devient moins virulent ; nous commençons à entrevoir la fin de la pandémie. En général les pandémies durent 2 ans, relisons l’histoire.

Les effets de ces “injections géniques” à long terme et les effets sur la perte d’immunité sont à craindre ; plus on injecte de doses, plus on diminue son immunité. Cultiver l’immunité naturelle c’est ce qu’il y a de plus important. Je ne prends aucun médicament, je prends juste de la vitamine D quand je suis carencée.

Je reste en relation avec mes anciens collègues toujours en activité et certains soignants ont été obligés de retravailler alors qu’ils étaient encore positifs, en 2020 et même début 2021. L’une de mes amies collègue a fait une covid sévère. Elle a fini par guérir avec 3 000 unités d’anticorps, mais on l’a obligée à se vacciner. Le résultat c’est que le lendemain de la vaccination, elle était à nouveau au lit avec 40 de fièvre et les mêmes signes neurologiques qu’elle avait eu au début de sa maladie. Si vous pensez que ce n’est pas une aberration de vacciner des gens qui sont déjà immunisés.

Cette gestion de crise est vraiment affligeante ! Et l’on pourrait en sourire si les conséquences n’étaient pas si graves.